La Terre du Milieu : Chroniques du Quatrième Âge
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 AULREN

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Vardë Moredhel

Vardë Moredhel


Nombre de messages : 1275
Age : 32
Race, Pays : Elfe Nandorin, banni de la Lorien
Metier : Vagabond mercenaire
Date d'inscription : 27/09/2005

Qui suis-je?
**Citation personnelle**: Dites, mon Prince, à propos de votre père... Galadriel, Lothlorien, vous situez plus ou moins? hé bien, il se trouve que...^^
**Aime/N'aime pas**: Regarder la Soleil se lever/Tomber comme un cheveu dans la soupe

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MessageSujet: AULREN   AULREN EmptySam 10 Nov 2007 - 0:02

Défi:
"Tu marches tranquillement là où tes pas te mènent.
Et aujourd'hui, ils t'ont mené non loin de ta forêt natale. Sans t'approcher trop toutefois, tu tend l'oreille vers les cris et bruits qui ont rythmé ton enfance, et qui aujourd'hui te replongent derechef dans tes souvenirs les plus heureux."


Pistes:
~N'hésite pas à développer les sentiments de ton perso en arrivant sur les lieux et à décrire en détail ceux-ci.
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MessageSujet: Re: AULREN   AULREN EmptyMar 13 Nov 2007 - 1:49

Encore une longue journée de marche pour Aulren. Une parmi tant d’autres où les rencontres se faisaient aussi rares que le soleil ne tapait sur la Terre du milieu. Mais voilà que ses pas le mènèrent sur une route qui lui sembla bien familière. En effet au détour d’un chemin Aulren se retrouva face à sa forêt noire natale. Devant son imposante et ancienne demeure il se retrouva stopper net. Aulren fit quelques pas en dehors du sentier pour se rapprocher et humer l’air terreux et boisé de la forêt. Le voilà envahi par une vague de nostalgie. Mais au lieu de la contenir, il préfèra s’asseoir en tailleur. Puis il ferma les yeux et prit une grande inspiration.

Les souvenirs revinrent un à un. Son enfance à grimper aux arbres dont les cimes lui paraissaient impossible à atteindre. Les dessins formés par celles ci en regardant le ciel de haut de ses quelques pieds. Puis vinrent des temps plus obscurs et troubles où il dut se résoudre à quitter son foyer mais ce fut pour mieux se rapprocher de cette forêt nourricière. Elle qui lui procura les meilleures leçons de vie souvent rudes mais toujours justes qui forgèrent son caractère et ses croyances profondes. Jusqu’au jour où il l’a quitta pour de bon, fort de son enseignement. Et c’est maintenant qu’il la retrouvait comme une partie de lui oublier.

Aulren se leva le sourire aux lèvres. Et s’approcha de sa forêt. Arrivé à la lisière il prit quelques grains de terre qu’il porta à ses narines pour se rappeler l’odeur de sa terre natale. Il posa ensuite une main sur l’écorce d’un arbre et prononça quelques mots dans sa langue propre.

« Khrim Iaratun, elwënyani,nur deadrani, hänalaïni, whansiëni sey'arlinar zy min tima Lïnda'han Laïdluan Elinëni Tistranönë,tsï'milohildeär djy bähsa. »("Ta voix, divine, plus belle, douce, magnifique m'emmène au fond des nuits ébène. Parfaite étoile, ne meurs pas toi aussi.")


Il entra enfin dans la forêt. Ses yeux mirent quelques temps à se réhabitués à l’obscurité mais ses vieux réflexes d’ermite revirent vite et c’est avec grand plaisir qu’Aulren courut comme au beau vieu temps sans direction précise esquivant branches et racines au fur et à mesure que les arbres aux couleurs sombres se resserèrent autour de lui. Quelques roches de-ci de la toutes couvertes de mousses. Une des rares clairières se présenta devant lui. Il s’arrêta alors de courir et observa la végétation. La clairière etait tapissée de petites fleurs blanches, jaune et bleu, les arbres autour recouvraient légèrement l’endroit avec leurs cimes comme pour protéger ce lieu. Quelques champignons s'étaient installer sur leurs troncs. Et alors qu’Aulren était à l'arret, il entendit le vent dans les arbres semblant lui répondre. Et c’est bientôt toute la forêt qui lui parla. Une musique qu’il n’avait encore pas prit la peine d’écouter et qui vint en apothéose à tout le reste. Les souvenirs, les images, les sensations, les sons, les odeurs, tout lui revint enfin, il ne pouvait pas mieux se sentir que dans son élément.


Dernière édition par le Dim 25 Nov 2007 - 22:26, édité 1 fois
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Vardë Moredhel

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MessageSujet: Re: AULREN   AULREN EmptyDim 25 Nov 2007 - 21:58

Conseils:
~C'est agréable à lire, mais n'hésite pas à développer encore plus.
~C'est quoi la traduction de la petite phrase?


Défi:
"Sans vraiment y réfléchir, tu marches lentement en direction de ton village. Juste pour regarder, peut-être.
Mais à quelques pas de là, un odeur étrange te submerge... Il se passe quelque chose d'abnormal."
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MessageSujet: Re: AULREN   AULREN EmptyVen 7 Déc 2007 - 0:57

(Je sais que c'est un peu hard mais j'ai un méchant mal de crâne depuis quelques temps ça m'aide pas vraiment...)

Depuis la clairière Aulren continuait son exploration de la foret. Tout en proie à la nostalgie de son enfance, il scrutait les moindres détails de sa Terre natale. Les arbres immenses, les broussailles, les rochers, les hautes herbes, les fleurs, et par-là un sillon à peine visible dans la verdure indiquant des passages réguliers. Ce chemin malgré le temps lui semblait bien familier et ce n’est qu’à la vue au loin de quelques toitures qu’Aulren reconnu le passage en direction de son village.

Il s’arrêta quelques instants, se questionnant. Etait-il près à revoir cet endroit lui rappelant bons et mauvais souvenirs. La mort de son père. La nouvelle vie de sa mère. Serait-il près à affronter tout cela une nouvelle fois, même avec le recule de l’âge.
Mais à quoi bon se torturer mentalement, l’avenir lui dirait s’il eut tors ou raison.

Il s’avança donc en direction des chaumières. Mais une impression étrange se dégageait du village au fur et à mesure qu’il s’approchait. D’une part le village était désert et d’autre part les chaumières était en piteux états.

Aulren marcha plus rapidement, le stress de la situation l’envahissant peu à peu. Il arriva enfin à la lisière du village et il s’approcha de la plus proche habitation puis y entra. Le toit s’était affaissé et le peu de meubles restants étaient dévorés par les champignons. Il visita ainsi plusieurs chaumières y compris celle de sa famille et fit le même constat.

Mais alors qu’il s’apprêtait à entrer dans une battisse les mieux conservée une odeur vint attirer son attention.
C’était celle d’un feu, et à en juger par sa force le foyer ne devait pas être bien loin. Aulren suivit l’odeur jusqu'à l’autre extrémité du village. L’odeur était de plus en plus forte et derrière une des chaumières il entendit des voix.

Il se glissa le long du mur accroupi pour ne pas se faire remarquer puis observa les environs.
Les voix et l’odeur venaient d’un camp improvisé où deux Orcs étaient en pleine discussion houleuse les caractérisant. Les deux affreuses créatures se chamaillaient à propos de leur gibier et de la façon de le cuisiner.
Il sentit la colère l'envahir à la vue des deux créatures et tout ses souvenirs malheureux revenir.
Aulren s’apprêta à partir élaborer un plan pour s’occuper des deux bougres lorsqu’une lame froide vint se poser contre sa gorge et une voix grave et roque retentir.

« Alors vermisseau, on espionne les gens. Tu es tombé sur les mauvaises personnes. »

Un troisième Orc était arriver par surprise dans son dos et le menaçait de sa lame. Le monstre passa devant Aulren le tenant toujours en joug. Il relâcha son attention un court instant, appelant ses camarades qui lui répondirent de façon inintelligible.
Le temps suffisant en tout cas pour Aulren de frapper le bras de l’Orc. La surprise de coup lui fit lâcher la dague.

Aulren saisit alors le poignet de son agresseur, le tordit de façon à ce que celui ci mette un genou à terre.
Le jeune homme plaça alors son pied à la base du bras de l’Orc et tira d’un coup sec. Un hurlement insoutenable emplit la foret alors que le bras se brisa.
L’Orc s’écroula se tordant de douleur. Les deux autres brigands alertés par le cri accouraient dans la direction d’Aulren. Celui ci ramassa la dague au sol et la lança en direction d’un des deux Orcs qui s’effondra sur-le-champ la lame dans le crâne. A l’approche du dernier Aulren préféra fuir plutôt que de subir un affrontement direct.

Ils traversèrent tous deux le village. L’Orc gagnait de plus en plus de terrain. Mais Aulren réussit à sortir du village et la course fut tout autre une fois dans son élément.
L’Orc injuriait Aulren à outrance.

« Reviens ici que je te fasse goûter de ma hache… »

L’Orc épuisé ralentit peu à peu sa course et se rendit vite compte que la course poursuite l’avait complètement perdu au milieu des arbres.
Il reçut soudain une pierre derrière la tête et eut juste le temps d’apercevoir une silhouette s’enfuir.

« Je suis chez moi ici, vous ne pouvez rien contre moi ! »

L’Orc commença à regretter de s’être engager dans cette course. Les bruits autour de lui le faisaient sursauter et craindre une attaque à chaque instant. La foret se faisait des plus oppressante. Il s’arrêta soudain. Toussa plusieurs fois avant que la dague d’Aulren ne traverse entièrement sa poitrine. Il s’écroula à son tour achevant la lutte.

Aulren fouilla rapidement l’Orc et ne constata aucun blason ou quelques signes pouvant révéler une quelconque affiliation. Il retourna donc au village et retrouva la première bête toujours au sol. Il indiqua sa présence en marchant sur son bras meurtri ce qui lui valut un nouveau hurlement. Mais Aulren tout à sa colère saisi la gorge de l’Orc et le questionna.

« Qu’avez vous fait des villageois ? Réponds-moi immédiatement ! »
« De quel villageois parlez-vous ? » Répondit l’Orc assommer de douleur.
Il eut pour seule réponse qu’Aulren serra davantage son étreinte.
« Arrêtez, je ne sais pas de qui vous parlez ! Ce village est désert depuis des années… »


Aulren le relâcha et l’Orc retomba de nouveau au sol. Il décida avant de partir d’achever la bête qui ne sentit rien.
Après avoir inspecter plus en détail les dépouille mais il ne découvrit rien de plus. Aulren retourna alors à la chaumière de sa famille pour s’y recueillir.
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Vardë Moredhel

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MessageSujet: Re: AULREN   AULREN EmptyMer 12 Déc 2007 - 20:16

Conseils:
~Vraiment bien! Fais juste attention à l'orthographe.

Défi:
"Recroquevillé dans un coin de ton ancienne maison, tu crois entendre une voix. Relevant la tête, tu devines, diaphane, la silhouette de ton père dans la pièce, comme un mauvais tour que te jouerais ton imagination."
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MessageSujet: Re: AULREN   AULREN EmptySam 12 Jan 2008 - 22:04

(Désolé pour le retard :s)

Une fois dans son ancienne demeure Aulren pris le temps de se recueillir dans ces murs chargés de l’histoire de sa famille. Malgré l’état de la maison il visualisait parfaitement les événements qui lui revenaient en mémoire. Des plus futiles au plus graves. Il s’accroupit dans un coin, celui où se plaçait son ancienne couche aujourd’hui disparue. Il avait pour habitude de s’y asseoir pour entendre les leçons de son père. Il avait plaisir à l’écouter et à tenter d’imiter sa grande sagesse. Mais alors qu’Aulren se remémorait ses agréables moments il sembla reconnaître une silhouette familière à la porte. Il plissa pour mieux distinguer la personne qui se tenait là, à peine visible à contre jour. Aulren ne rêvait pas, l’impossible se trouvait là sous ses yeux. Il se risqua tout de même à une question dont il connaissait déjà la réponse.

- « Père, est ce vous ? »

La silhouette lui répondit d’une voix lointaine, comme étouffer.

- « C’est bien moi mon fils. Ton esprit et tes yeux ne te jouent pas des tours. »

- « Mais comment est ce possible ? »

- « Il serait trop long, laborieux et ennuyeux de t’expliquer cela en détail, mais sache que de là où je suis j’ai pus garder les yeux sur toi et ta mère. »

- « Ainsi elle n’est pas à tes cotés, j’ai craint le contraire en arrivant ici et en trouvant le village en ruine. »

- « C’est bien pour cette raison que je suis ici. Tu as trahi tes propres valeurs en te laissant emporter par tes émotions aujourd’hui. Ces Orcs n’étaient en aucun cas responsable de la perdition du village. Ton jugement attife t’as contraint à agir dans la précipitation à ta mis en grave danger. »

- « Mais j’ai pensé qu’ils avaient attaqué le village. J’ai cru revivre votre perte une seconde fois et je ne voulais pas laisser une si mauvaise chose arriver. »

- « Comment peux tu être sur que ma mort était une mauvaise chose ? C’est grâce à cet événement et tous ceux qui suivirent que tu es devenu l’homme que tu es désormais. La mort n’épargne aucun d’entre nous que tu le veuille ou non. Admet le et tu te sentiras libérer d’un lourd fardeau. De plus tu t’es jurer d’œuvrer pour l’équilibre. Est ce en agissant ainsi que tu compte convaincre ? »


Comme s’il était redevenu enfant Aulren baissa les yeux et répondit à son père.

- « Vous avez raison père. J’ai échoué, je ne vaux pas mieux que ces viles créatures… »

- « Allons, tu n’as toujours pas compris la leçon. » Lui répondit il ironiquement

« Qu’est ce qui te permet de penser que tu as fait le mal. Sache que les Orcs que tu as abattu rodaient dans les environs, attaquant les convois de commerçants entre les villages de nos Terres. Ils n’en étaient pas à leurs premières victimes. Ainsi tu as indirectement sauvé plusieurs personnes. »

- « Mais qui à détruit le village et où est mère ? »

- « C’est simplement le temps qui l’a détruit. Après ton départ du village les jeunes rentrés de guerre supportaient difficilement de vivre dans un endroit leur rappelant les horreurs qu’ils ont vues et subis. Et ainsi petit à petit le village à été déserté. Sans personne pour prendre la suite les habitants les plus vieux restèrent seuls et bientôt sans approvisionnements. Les marchands avaient trop peut de clientèle pour se déplacer et se risquer à venir jusqu’ici… »

- « Mais c’est affreux » S’exclama Aulren.

- « C’est ainsi que vont les choses, personne n’est responsable mais tous sont impliqués. Ainsi les plus vieux ont fini par me rejoindre et ceux, comme ta mère, encore capable de voyager sont partis. »

- « C’est tout de même triste. »

- « Non, de nouvelles choses se bâtiront sur ces ruines et tout renaîtra à nouveau comme il en a toujours été. Tu vas me rendre un service. Je pense que mon vieux luth se trouve encore dans la cache dans le sol où se trouvait mon lit. J’aimerais bien entendre à nouveau le son des anciennes mélodies que je t’avais apprises. J’espère que tu n’as pas perdu la main, tu arrivais presque à jouer mieux que moi à l’époque. »


Aulren se tourna vers le mur où se situait anciennement le lit de ses parents. Il se leva et approcha. Il cogna du pied le sol à plusieurs reprise. Il entendit un écho sourd signalant qu’il avait trouvé le butin. Il creusa avec un bout de table trouvé non loin. En peut de temps Aulren dégagea la malle. La mousse l’avait complètement envahi et en empêchait l’ouverture. Il l’a força à l’aide d’une pierre et en découvrit le contenu. Il ne prêta pas attention au reste des objets et sorti directement le luth encore en bon état. Il se retourna pour montrer le butin à son père mais la silhouette avait disparu. Aulren posa l’instrument et se précipita dehors.

-« Père ? PERE ? »

Il eut pour seule réponse le chant du vent dans les feuilles des arbres. Aulren se résigna à attendre une réponse et retourna dans la battisse. Il inspecta plus minutieusement la malle et y découvrit une petite bourse remplit d’argent, quelques bijoux sûrement un héritage de famille, quelques papiers en rapport avec l’ancien métier de son père. Un parchemin soigneusement disposer dans un coin attira l’attention d’Aulren. Il le déroula et l’examina avec intérêt. Une chose était sur, il ne comprenait absolument rien de sa signification mais de par sa mise en page cela avait l’air d’un document officiel. Aulren reconnu tout de même l’écriture elfique. Il ne connaissait pas cette langue mais avait tout de même eu l’occasion d’en voir l’apparence lors de ses voyages. Mais c’était bien le seul de sa famille à avoir approché une cité elfe. Ses parents n’en avaient jamais eu l’occasion et le désir.

Qui avait donc pus déposer ce document à un endroit connu uniquement de sa famille proche ? Aurait il pu s’agir de sa mère ?Aulren attacha la bourse à sa ceinture et les bijoux ainsi que le parchemin dans son sac. Il fouilla rapidement les maisons avoisinantes et confectionna une sangle avec quelques bouts de ficelle. Il attacha son œuvre au luth qu’il emporta dans son dos avec lui. Aulren repris ainsi sa route en réflexion sur les enseignements de son père.
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MessageSujet: Re: AULREN   AULREN EmptySam 12 Jan 2008 - 22:22

Conseils:
~Toujours encore l'orthographe. Dommage...
~Fais attention à ne pas en faire trop quand tu fais parler tes personnages de façon théâtrale. Certaines phrases semblent du coup bizarres...


Défi:
"Ces chemins, tu les connais. C'est presque un pélérinage. Chaque endroit se charge de souvenirs. Tu te les remémore à ton aise en t'éloignant lentement de ton passé."
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MessageSujet: Re: AULREN   AULREN EmptyMer 12 Mar 2008 - 20:07

(Un peut tardive la réponse :$)


Aulren continua sa route à travers la forêt. Les chemins proches du village en ruine s’effaçant les uns après les autres comme dévorer par la nature. Mais le jeune homme restait l’esprit plongé dans ses pensés et ne vit pas les heures passer et l’obscurité s’installer. Lorsqu’il s’en rendit compte il était trop tard pour se préoccuper de trouver un repas ou un abri digne de ce nom. Aulren décida alors de grimper à un arbre et de s’en servir comme couche pour la nuit afin d’éviter les éventuels prédateurs de la forêt. Après cette dure journée et une fois confortablement installer il n’eut pas de difficultés à trouver le sommeil. Les bruits de la nuit inquiétants pour certains n’étaient pour lui ni plus ni moins qu’une berceuse. La nuit s’écoula sans problème au petit matin Aulren se réveilla parfaitement reposer. Il put constater une fois au pied de son arbre que la forêt était envahie d’un épais brouillard. Malgré une bonne vue il n’y voyait pas à plus d’une quinzaine de pieds. En dépit de cet obstacle Aulren décida de reprendre sa route et s’enfonça dans la brume. Il ne se rendit compte de son erreur qu’au bout de plusieurs heures et c’est complètement à l’aveugle qu’il se dirigea. L’inquiétude commençait à le gagner avec un sentiment d’oppression sûrement due à ce brouillard de plus en plus dense. De plus en plus stressé, il se mit à s’arrêter, à prendre une direction au hasard puis à changer de cap à nouveau. Soudain il entendit une voix. De façon inaudible tout puis une autre provenant d’une autre direction. Le son se précisa et il pensa devenir fou en constatant qu’il s’agissait du propre son de sa voix. Mais celles si avaient l’air de réflexions et de pensés exprimer à haute voix. Bientôt une autre vint s’ajouter. Elles semblaient malgré tout se répondre les une aux autres indirectement.

- Je ne veux pas être ici…
– A cause de ma souffrance…

- Seul l’amour compte…
- A cause de ma maladie…

- Tu dois savoir à qui tu as à faire…
- Rien n’a d’importance…

- Comme un étranger il pourrait venir ici avec une arme…
- Je ne me suis pas comporté comme j’aurais dus…

- Et que ferais tu…
- Tout ce dont tu as besoin est autour de toi…

- J’ai pensé pouvoir contrôler ma vie…
- Le seul danger est en toi…

- Cette porte reste fermée…

- Il y a des choses que tu ne peut contrôler…
- Ceci n’est pas la réalité…


Cette dernière phrase résonna dans la tête du jeune homme encore et encore jusqu'à le mettre à genoux. Aulren prit sa tête entre ses mains pour étouffer l’écho et les voix reprirent de plus belle.

- Et pourquoi…
- J’ai essayé de te justifier…

- Par où commencer à soigner cette blessure…
- Je ne peux pas me libérer seul de cette prison…

- Essai de rester en vie…
- Ceci est un regret …

- NON...
- Il est trop tard…

- C’est erreurs que tu as fait…
- Non tu devrais faire ça…

- Le plus grand regret de ma vie…
- Ne meurt pas…

- Que devrais je faire…

- Ferme les yeux est détend toi…
NON...

- Quel plaisant cauchemars…

- Tout ce que tu doit faire c’est ouvrir les yeux…
- Je sent que je perd la tête…

- Enfin de nouveau sur pied…

- Un sentiment qui ne veut pas partir…
- Tout ce que tu doit faire c’est ouvrir les yeux…


A nouveau la dernière phrase résonna crescendo dans l’esprit d’Aulren. Il vit soudain le sol s’assombrir sous lui et se désagrégé. Il tenta de s’éloigner du gouffre se dessinant sous lui mais il fut rapidement aspirer dans une chute abyssale.

Aulren fut rappeler à la réalité par un dur réveil au pied de l’arbre qui lui servait d’abri. A quelques mètres près il aurait put se briser la nuque sur une grosse roche. Aulren se releva péniblement en massant son crane. Il venait de revivre un des moments le plus difficile lorsque après son départ en ermitage dans la forêt il manqua de perdre la raison. Aulren constatant que le jour était lever et décida qu’il était grand temps de quitter la forêt et de laisser son passé derrière lui. C’est ainsi qu’en quelques heures il eut atteint la lisière pour finalement sortir de cette forêt et prendre une route moins éprouvante.
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MessageSujet: Re: AULREN   AULREN EmptyMar 1 Avr 2008 - 17:41

Désolée du retard!

Je te laisse continuer sur cette lancée:

Défi:
"A la lisière de la forêt, un petit cabanon s'élève à quelques pas d'un ruisselet. Assis devant la porte, un viellard somnole."

Pistes:
~Description du viellard et de sa barraque: propre, sale,...
~Arrête-toi quand tu sais qui il est, que ce soit par un souvenir ou en lui parlant.
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