La Terre du Milieu : Chroniques du Quatrième Âge
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 Air adhart!

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MessageSujet: Air adhart!   Air adhart! EmptyLun 28 Jan 2008 - 1:14

La brume voilait le crépuscule, filtrant ses rayons rougeoyants. Certains légendes racontent que cette brume serait l'âme des Rohirrim entérrés sur leur Terre, qui veilleraient sur leurs frontières et leur pays, même après la mort. Fidèles à jamais à leur patrie.
Dans le couchant, des ombres se dessinent, d'abord bête désincarnée aux cornes multiples, on distingue enfin le bruit de tonnerre des sabots frappant le sol.

Les Cavaliers de Rohan volent vers le combat, depuis trois jours déjà. Leurs montures les mènent vite, mais ils leur faut bien se reposer. Les chevaux se mettent au pas, et l'allure ralentit, pour que de la brume surgissent enfin les Rohirrims, fourbus d'heures entières à galoper de par les plaines, et la faim leur tiraillant le ventre.

Le meneur, dans son armure dont les frisures d'or et d'argent rutilent à la lumières des derniers rayons de l'astre solaire, lève un bouclier, et donne son ordre. Sa voix résonne dans les plaines, car il a le timbre puissant.


"Sguir!*"

Les cavaliers s'arrêtent, et imitant leur chef, descendent de leur monture. Avec une rigueur et une rapidité toute militaire, les tentes sont dressées et les feux allumés. Les cavaliers se regroupent autour des brasiers, les nuits des plaines sont froides, surtout en la saison. Les discussions vont bon train, des rires, des chants, quelques tintements de lames alors que certains croise le fer pour se maintenir en forme. Les sentinelles surveillent les alentours, rien ne passera.

La tente du Roi se dresse plus haute et majestueuse que les autres, au milieu du camp. Deux gardes en surveillent l'entrée, par simple précaution. A l'intérieur, Eomer, Roi du Rohan, et ses conseillers mettent leur plan d'approche.

"Le village est trop petit pour une attaque frontale, et encore plus pour une attaque montée." C'était Erkenbrand qui parlait, le Premier Maréchal de la Marche.
"Ce qu'il faut, trouver un moyen d'attirer les éventuels ennemis embusqués dans les chaumières à découvert. Nous n'aurions plus alors qu'à les cribler de nos flèches."


Une coupe de vin à la main, assit sur un tabouret de bois sculpté, Eomer réfléchissait.

"Envoyer des éclaireurs serait trop risqué, à peine feraient-ils un pas dans le village, seraient-ils à cheval, qu'ils auraient maintes flèches en travers du corps. Nous devons débusquer les ennemis embusqués..."

Gamelin parla, d'une voix profonde.

"Le mieux serait d'introduire les maisons. Contournont le village sur un kilomètres, afin d'éviter les regards indiscrets, profitons de la nuit sautons les barricades du villages, afin de na pas entrer par la rue principale. De là, nous auront tout le loisir de fouiller les maisons, tout en évitant l'attaque de front. C'est risqué, mais je ne vois aucune solution plus sécurisée..."

Eomer et le Premier Maréchal approuvèrent. Le plan était décidé. Erkenbrand et Gamelin allèrent quitter la tente quand le Roi les interpella.

"Erkenbrand, envoi les soldats se reposer, ils doivent être en forme pour chevaucher demain. Et toi, gamelin, fait quérir mon fils, je dois m'entretenir avec lui..."

Les deux généraux quittèrent la tente, laissant Eomer à ses pensées...



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Air adhart : En avant

*"Halte"
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MessageSujet: Re: Air adhart!   Air adhart! EmptyMer 6 Fév 2008 - 14:17

Les ombres dansaient sur l'intérieur de la tente royale, le brasier allumé laissait échapper de grandes flammes orangées, et les yeux du Roi se perdaient dans la contemplation de la danse consumatrice des flammes.

Puis un mouvement à l'orée de son champ de vision lui fit relever brusquement la tête. Ce n'était que son fils, Elfwine, son armure polie renvoyait l'éclat du feu.
Comme Eomer s'y attendait, c'étaitl e visage sombre que le jeune garçon se présentait, il n'aimait pas avoir à faire à son père, et son père aimait de moins en moins avoir à faire avec son fils.
La crise d'adolescence d'Elfwine semblait lui embrouiller complètement l'esprit, et il semblait s'opposer à toutes les décisions parternelles par simple esprit de contradiction.


Eomer la coupe de vin sur la table et fixa son fils, tout en se levant, commençant à faire les cents pas.

"Je ne t'ai pas vu de la journée, qu'as-tu fais?"

Fuyant le regard scrutateur d'Eomer, Elfwine fixait inexorablement ses bottes, semblant y trouver un intérêt tout particulier. Quand il parla, ce fût d'une voix claire d'enfant, qui détonait étrangement de son visage presque adulte.

"J'ai chevauché Père, puis j'ai monté ma tente et j'ai parlé de tout et n'importe quoi avec d'autres soldats."

Eomer était au moins content de voir que son fils mettait un point d'honneur à s'intégrer à l'armée. Il posa ses mains sur la table, se plongeant dans la contemplation de la carte qui y était disposée.

"Demain, nous serons proche de notre but, qui sait ce qui nous attendra là-bas. J'aimerai que tu sois prudent mon fils. Ne t'éloigne pas de tes compagnons d'armes et ne tourne jamais le dos à un ennemi si tu n'est pas certains qu'il a quitté ce monde..."

Il releva la tête, l'air grave, pour vois Elfwine opiner du chef, mais toujours en fixant ses bottes.

"Explique-moi pourquoi tu rejette ton père? Ai-je jamais fait quelque chose qui t'ai mis dans l'embarras? T'ai-je jamais accordé de faveur qui t'auraient humilié?
Pourquoi t'obstine-tu à ne pas regarder ton père en face!?"


La dernière phrase avait été dites avec colère, et la coupe de vin posé sur le rebord de la table avait été violemment ejectée d'un revers de main.
Le regard de Elfwine vint se loger dans celui de son père, et un long silence s'intalla, car un combat se livrait entre les deux hommes de la famille. Qui ferait vaciller l'autre. Ce fut Elfwine qui plia, personne n'avait encore tenu face au regard du Roi Eomer, qui pouvait exprimer tant d'émotions en une fois.
Pourtant il restait muet, ne voulant même pas parler à Eomer.
Celui-ci soupira. Et laissant son regard à nouveau vagabonder sur la carte, il parla d'une voix fatiguée.


"Tha mi sgith*, Elfwine. Vas, vas haïr ton père loin de son regard..."

Le jeune garçon ne se le fit pas dire deux fois, et quitta la tente sans plus attendre. Laissant le Roi ruminer ses sombres pensées.



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*Je suis fatigué
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MessageSujet: Re: Air adhart!   Air adhart! EmptyJeu 13 Mar 2008 - 0:22

L'aube pointait à peine et pourtant déjà le campement était levé et les cavaliers sur le départ.
La route serait encore longue, mais les Rohirrim savaient mieux que personne comment ménager leur monture tout en les laissant filer à grand train.
L'objectif de la journée était d'arriver au environs du village avant la nuit, et d'organiser une attaque la nuit même, afin de pouvoir opérer sous le couvert de l'obscurité.

Elfwinë ignorait toujours superbement son père, refusant de l'approcher à moins de dix mètres et semblant toujours très occupé lorsqu'il passait trop près. Mais Eomer avait trop de choses en tête pour réellement y apporter de l'importance. Les lieues étaient longues jusqu'au village sinistré, aussi se mit-il en selle et ordonna le départ.

Sous les rayons pâle du soleil levant, le roulement des sabots paraissait étrangement surnaturel, dans le silence particulier du matin, quand les animaux dorment encore, et que rien si ce n'est le souffle du vent ne peux venir troubler le silence des plaines.
L'humidité de l'air rendait la terre molle, et donc plus lourde. Le matin était le pire ennemi du cavalier, même pour les Rohirrim.

Mais aujourd'hui, rien n'aurait pu entamer l'enthousiasme palpable qui annonçait l'imminence du combat.
Le peuple guerrier du Rohan avait la guerre dans le sang, un don inné, qui ne souffrait aucune fatigue, ni aucune lassitude...
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MessageSujet: Re: Air adhart!   Air adhart! EmptySam 12 Avr 2008 - 19:08

Pour tout observateur extérieur, le village de Arach semblait paisible dans l'air du soir, ici et là quelques torches brûlaient les restes de leur tissu.
Pas un bruit, pas un mouvement, comme si tout le village était déjà endormi. Endormi? Peut-être pas, car un village Rohirrim n'a pas pour habitude d'être aussi silencieux à cette heure. Le soleil s'était à peine couché, non, le village n'était plus guère habité que par les meurtriers qui en avait massacré les habitants.

A l'approche du village, les chevaux étaient nerveux, agités, comme si une force obscure s'y cachait, prête à surgir et à engloutir les cavaliers dans une gueule béante, hérissée de dents tranchantes. Mais les chevaux n'étaient pas les seuls à sentir le Mal, il était présent en une telle quantité que même les Rohirrims pouvaient le sentir, comme une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes. Il était maintenant clair que ce qui se cachait dans les maisons éteintes n'était pas humain. Certainement une compagnie d'Orques, tout droit descendue des grottes des Monts Brumeux. A l'ombre de la montagne, la tension était plus palpable que jamais, Caradhras la menaçante observait de son regard stoïque la compagnie de cavaliers intaller un campement au pied de ses racines. A près d'un kilomètre du village.

Eomer fit patienter ses hommes, attendant que la nuit soit bien avancée, et que les étoiles et la lune leur fournissent assez de lumière pour leur attaque. Quand il fut temps, les cavaliers abandonnèrent leurs chevaux au camp, rallièrent le vliiage à pieds, silencieux.
Comme prévu, ils se postèrent sur le flanc nord du village, là où une palissade rudimentaire se dressait. Alors que la compagnie se rapprochait, il leur parvint clairement le langage immonde d'Orques en pleine dispute.

Utilisant des cordes, les troupes d'Eomer franchirent la palissade sans problème, puis encerclèrement les maisons.
Puis on alluma les torches, et les flèches enflammées percèrent les vitres dans des bruits de bris de verre et des cris de surprises émits par les Orques. Les maisons s'embrasèrent à grande vitesse, lâchant des nuées d'Orques paniquées et désorganisées, qui étaient abattus au fur et à mesure, par les archers.

Quand ils commencèrent à se rassembler, et à s'organiser, les épée tintèrent alors qu'on les retiraient de leur fourreau. Puis, le cri de l'attaque sortit de l'obscurité, répété à l'unisson par les Rohirrims.


"A mort!"

Et les soldats fondirent sur les Orques, épées au poing, bouclier au bras, frappant et tranchant dans la masse grouillante et noire. Alors, les premiers cris de terreur et d'agonie se firent entendre...
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MessageSujet: Re: Air adhart!   Air adhart! EmptyLun 12 Mai 2008 - 15:37

La bataille dura près d'une heure, les Orques étaient bien plus nombreux que ne l'avait imaginé Eomer. Ils s'entassaient dans les maisons, comme des véritables nuées d'insectes. Il semblait évident que les Orques les attendaient, peut-être pas cette nuit, mais ils attendaient les secours Rohirrims, il n'auraient pas été aussi nombreux sinon.

Les soldats réussirent pourtant à endiguer le flots et avec des pertes minimes. Leur intervention surprise avait eu l'effet escompté, et de nombreux Orques n'avaient même pas vu le couperet tomber. Ils avaient beaucoup de temps à se ressaisir et à contre-attaquer. Mais leurs morts se comptaient déjà par dizaines. Petit à petit les Rohirrims progressaient dans le village, vidant chaque maison et tuant sans aucune pitié les créatures répugnantes.

Puis elles avaient eut la présence d'esprit de se regrouper autour d'une position légèrement surélevée, la chaumière du chef du village, qui en plus d'être une habitation possédait une grande salle où se retrouvaient les hommes du village pour prendre les décisions. La chaumière était donc plutôt imposante, et pouvait facilement accueillir une trentaine d'homme rien qu'à l'intérieur. Là, des Orques s'étaient postés sur le toit et vidaient leur stock de flèches sur les Rohirrims, pendant que ceux qui se terraient à l'intérieur barricadaient la porte. Il était assez amusant de voir que les Orques n'hésitaient pas à laisser leurs archers à l'extérieur aux mains des Rohirrims, par simple lâcheté.
Quand tous les Orques encore dehors furent abattus, Eomer ordonna une retraite à couvert. Car déjà, les Orques à l'intérieur préparaient les arcs, et il auraient été plus difficile de les abattre.
Les hommes se mirent à couvert. Retranché derrière un maison en compagnie de Gamelin et Erkenbrand, Eomer s'autorisa une inspection rapide de ses troupes. Une dizaine de morts, et quelques blessés.

Pendant un très court instant, il eut une inquiétude, et chercha son fils du regard. Celui-ci était caché derrière un muret un peu plus loin en compagnie de deux autres soldats. Son front saignait, mais rien de bien grave. Au moins il s'était battu comme un homme.
Puis le Roi reporta son attention sur la maison du chef, et un sourire carnassier s'étira sur ses lèvres.
Il se tourna vers Gamelin et Erkenbrand.


"Si ces sales bêtes ne veulent pas sortir, nous allons les y forcer...
Récupérez des torches, nous allons les enfumer."


Quelques minutes plus tard, une dizaines de torches embrasées jaillirent de derrières les maisons silencieuses, pour atterrir sur le toit de chaume de la retraite des Orques. Il ne fallut pas plus d'une minute pour que d'immenses flammes de plusieurs mètres se mettent à lécher les étoiles.
Les cris effrayés les Orques se firent rapidement entendre, ces idiots se pressaient tellement vers la sortie qu'ils ne pouvaient même pas dégager la porte. Pris de panique, les créatures sautèrent par les fenêtres, celles qui se risquaient à l'extérieur étaient immédiatement criblées de flèches.

Finalement la porte céda et un troupeau d'Orques terrorisés en surgit en hurlant. Eomer donna la charge, et les Rohirrims sortirent de leurs cachettes pour fondre sur les Orques qui ne savaient plus où donner de la tête. En quelques minutes seulement, il ne resta plus un seul Orque debout, et les Rohirrims finissaient les blessés. Pas une seule perte humaine pour cette charge. Le village retrouva son calme, si ce n'était le hurlement des flammes qui dévoraient la chaumière du chef.
Eomer brandit son épée, le signe de la victoire, et tous ses soldats crièrent.


"Victoire! Gloire au Rohan! Gloire à Eomer"

Puis Eomer se tourna vers ses généraux. La mine sombre. Ce qu'il allait ordonner ne lui plaisait pas, mais il ne pouvait laisser la terre souillée par les Orques, il fallait la purifier.

"Entassez les cadavres et brûlez-les, puis brûlez tout le village. Il n'y plus rien ici de toute façon..."

Puis il alla s'enquérir de l'état de santé des blessés...
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