La Terre du Milieu : Chroniques du Quatrième Âge
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 Glorfindel

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MessageSujet: Glorfindel   Glorfindel EmptyVen 4 Avr 2008 - 21:41

Histoire :

Un elfe aux cheveux blonds chatoyants était assis sur une chaise dans la salle du feu. La salle semblait vide, seule une petite elfe semblait s’ennuyer ferme au milieu de la salle. Elle avait des cheveux couleur de la nuit et levait quelques fois de regards implorants vers le plafond, comme si elle espérait que quelque chose se passe qui briserait la monotonie des lieux. L’elfe se leva, attendri, et dit :
Si vous le voulez, petite princesse, aujourd’hui je ne vous conterai point les hauts faits d’un héro, mais la vie entière d’un personnage que je ne suis pas sûr que vous ayez déjà eu l’occasion d’entendre…
Il n’est pas né de princes, ni de rois et n’était pas non plus noble. Aujourd’hui, si vous le voulez bien, je vais vous conter l’histoire d’un elfe qui naquit dans une famille simple à Valinor.
La petite Arwen lui faisait tant penser à sa propre fille, Aglaniel…
La voix grave du Seigneur Elrond se fit alors entendre.

Allez-y, Seigneur Glorfindel ! Nous vous écoutons.
Glorfindel sembla sursauter. De la sueur perla à son front, il n’avait pas vu qu’Elrond était là, sans quoi il ne se serait pas hasardé dans une narration aussi vaniteuse. Cela ne lui ressemblait pourtant pas, mais il voulait faire plaisir à Arwen. Il continua.
Voyez-vous, en cette année-là, Valinor était encore éclairée par les deux arbres. Le petit Baranlaus naquit en Lotésse à Valinor même. Fils d’un musicien Noldo et d’une peintre Vanya de grand talent, il fut très vite habitué aux divers instruments et à la technique de peinture de ces contrées. Ce dont il se souvient surtout de sa petite enfance, ce sont le sons des pipeaux et l’odeur de la peinture qu’on vient tout juste d’appliquer sur une toile.
Glorfindel leva son regard d’Arwen et regarda Elrond. Il souriait, ce qui était toujours bon signe.
Il n’avait pas deux ans que son frère, Glanhelmion, prit sa place dans leur famille. En tant qu’aîné, il était désormais de son devoir de veiller sur son frère qu’il aimait comme un ami. A cette époque, on les voyait rarement l’un sans l’autre sauf lorsque sa mère, Alassëa, l’emmenait avec elle dans sa recherche de modèles. C’est ainsi que naquit la grande complicité qu’il partagea avec sa mère. Glanhelmion préférait, lui, rester à écouter leur père, Arfenion, jouer de la flutte.
Glorfindel se dit qu’il devait ennuyer Arwen avec cette jeunesse sans histoire et décida de passer outre quelques années. Le fait que son frère n’était pas très résistant et qu’ils se lançaient souvent des paris plus qu’idiots entre eux n’étaient pas d’un grand intérêt.
La jeunesse de Baranlaus se déroula donc sans grandes dissonances par rapport à la jeunesse de tout elfe venant de famille simple. Il était entouré d’amis. Lorsqu’il fut en âge d’apprendre un métier, il choisit celui de conteur car cela semblait bien lui correspondre. La joie qu’il éprouvait lorsqu’il voyait des étincelles dans le regards de ses spectateurs était sans pareille ! Et ses amis ne s’en plaignirent pas. L’un d’eux surtout était proche de Baranlaus. Il se nommait Alyan, le béni et était aussi conteur. Ils s’entraidaient souvent et ce fut à cette époque que l’amitié entre Baranlaus et son frère devint plus réduite au profit de l’amitié de Baranlaus et de Alyan.
Son frère Glanhelmion choisit de succéder à leur père dans son métier de musicien. Leur grande amitié devint avec le temps une simple courtoisie, souvenir des temps anciens où Baranlaus aurait tout fait pour protéger son frère. Et le temps passa. Sa vie semblait toujours plus heureuse et Baranlaus ne s’en plaignait pas. Malheureusement vint le temps où Morgoth enleva les Silmarils !
La petite sursauta. Glorfindel fit peser le moment de silence qui suivit puis continua son récit. Elrond était toujours assis à son fauteuil en train de sourire sereinement. Glorfindel se dit qu’il regretterait sans doute d’avoir commencé à raconter son histoire à une petite fille qui s’ennuyait.
La vie de Baranlaus changea alors du tout au tout ! Son frère fut séduit par les beaux discours de Fëanor et décida de partir à sa suite. Baranlaus, quant à lui, hésitait. Sa mère Vanya essayait de le dissuader, son ami Alyan trouvait que c’était folie. Mais il fut définitivement convaincu de partir lorsqu’il sut que Turgon, qu’il estimait bien plus encore que Fëanor, serait du voyage. Ils s’armèrent et partirent à la recherche des Silmarils. Vint alors le massacre d’Aqualondë que Baranlaus préféra reléguer dans l’oubli tant l’horreur des combats le marquèrent.
Glorfindel fit une pause, il revoyait les yeux exorbités de ses compagnons elfes, la poussière, le sang, il revoyait tout cela comme s’il y était encore et y avait toujours été. Il aurait voulu que sa mémoire relègue le massacre d’Aqualondë dans l’oubli mais cela n’avait pas été le cas comme dans la version légèrement embellie qu’il contait à Arwen pour l’occuper. Il reprit.
A la fin, il eut droit comme les autres à la malédiction de Mandos et, couvert de honte, traversa l’Helcaraxë avec ses compagnons. Il n’en voulut pas à son frère de l’avoir amené à se battre, il estimait qu’il avait été séduit par de beaux discours trompeurs qui l’avaient également poussé à suivre Fëanor. Cependant, le massacre lui avait ouvert les yeux et il ne cultiva désormais que de la haine pour les Fëanoriens. Mais, durant la traversée, il se découvrit des capacités de chef qu’il n’avait jamais découvertes ni exploitées. Peu à peu, il monta en grade grâce à son courage et à son intelligence. Il devint vite capitaine et l’un de ceux que Turgon estimait.
Elrond affichait désormais un sourire moqueur. Il savait très bien de qui Glorfindel parlait. Glorfindel, lui, revoyait ces immensités de glace et le visage fermé de son frère. Glanhelmion ne devrait plus s’ouvrir à quelqu’un et rire que quelques années plus tard.
Cette nouvelle vie guerrière n’était pas pour lui déplaire. Il suivait désormais Turgon comme son ombre et s’acquittait de sa mission de capitaine à merveille. Turgon demandait souvent son avis à Baranlaus et ils discutaient volontiers ensemble. Cela apprit à Baranlaus qu’il ne fallait pas être né noble pour être parmi les puissants. En l’an 105, les elfes furent conduits par Turgon à Gondolin la belle. Là, Baranlaus fut nommé haut conseillé de la maison de la Fleur d’Or. Cela fut pour lui la preuve qu’il valait bien quelque chose et il accueillit ce poste avec joie. Il s’entendait de plus très bien avec son Seigneur de Maison.
Des éclats de voix résonnèrent un instant sous la voûte. Elladan et Elrohir firent leur apparition dans la Salle du feu. Ils semblaient fort joyeux et leur père les accueillit.
Venez donc, le Seigneur Glorfindel nous fait l’honneur de reprendre le temps d’une histoire son ancien métier de conteur !
Les jumeaux s’assirent avec un sourire en coin.
Nous vous écoutons !
Arwen sembla un instant quelque peu perdue. Pourquoi ses frères souriaient-ils de cette manière ? On aurait dit qu’ils riaient entre eux…
Glorfindel, lui, semblait de plus en plus pâle. Il se dit qu’il n’aurait vraiment pas dû vouloir occuper la princesse.

Ce fut durant les années qui suivirent qu’il rencontra Faelwen, la sœur d’Echtelion de la source, Seigneur de la maison de la Source.
Encore aujourd’hui, Faelwen lui manquait. Il se rappela son visage, doux et fin et il se dit qu’il avait eu beaucoup de chance de vivre à ses côtés, même si cela n’avait pas duré…
Il l’épousa en Nenime de l’année 423. Ce jour-là lui sembla le plus lumineux qu’il ait jamais connu. Peu de temps après, il eut deux fils. Bien que fort absorbé par sa tâche de haut conseiller, il les aima comme tous père attendri, leur apprenant les histoires qu’il contait à Valinor. Arbellason était son aîné et Melcalcar son cadet.
Arwen s’agita. Elle mourrait d’envie de poser une question. Finalement, elle posa ses deux grands yeux brillants dans ceux de Glorfindel.
Et Glanhelmion ? Vous ne nous dites pas ce qu’il est devenu !
Glorfindel était un peu embarrassé. Il ne le savait pas lui-même. Ils s’étaient fort séparés lors de leur vie à Gondolin et il n’avait pas la moindre idée de ce que Glanhelmion avait fait de sa vie.
Baranlaus et Glanhelmion se sont fort séparés et, même s’ils se voyaient encore de temps à autres, leur véritable amitié n’était plus là. Ce fut aussi à cette époque qu’il se lia d’amitié avec Maeglin, elfe qui lui semblait intelligent et honnête.
Elrond, Elladan et Elrohir semblèrent sursauter. Glorfindel préféra continuer rapidement. Mais Elrohir le devança :
Baranlaus s’est lié d’amitié avec Maeglin ? “Le” Maeglin ?
La sueur perla à nouveau au front de Glorfindel aux cheveux d’or.
Oui. Il s’était fait très aimé à Gondolin, excepté par Idril, qu’il aimait pourtant d’un amour impossible. Baranlaus, Faelwen et leurs enfants vivaient, eux, dans un bonheur presque improbable. Ce fut trop beau apparemment, car Turgon appela Gondolin à s’armer. Ce fut l’occasion pour Baranlaus de revivre d’horreur du massacre d’Aqualondë mais aussi de découvrir qu’on ne se battait pas que parce qu’on vous l’ordonnait, mais aussi pour son idéologie et pour les siens ! Son Seigneur de maison succomba à quelques pas de lui sans qu’il ne puisse rien faire. La douleur le traversa pour cet elfe qu’il connaissait si bien. En sa mémoire, il reprit rapidement le commandement et continua le combat. A la fin du combat, il protégea la retraite du roi Turgon avec Echtelion.
Elladan afficha un sourire espiègle.
Je crois que Baranlaus est démasqué.
Glorfindel sourit et continua.
Désormais, il était le Seigneur de la Maison de la Fleur d’Or ou Bar-en-Lothglor. Sa fille Aglaniel naquit, sa vie continua. Il était devenu quelqu’un de très apprécié dans tout Gondolin et un homme de confiance reconnu. Il continuait à entretenir ses relations avec Maeglin et Turgon et menait une vie de famille paisible et heureuse. Le rire de sa fille faisait sa joie, les compétences de ses garçons sa fierté et le sourire de sa femme son bonheur. Et lorsque Turgon décida de fermer Gondolin, il fut le premier satisfait de savoir ses enfants hors de danger. Il entendit bientôt qu’un homme avait été guidé par Ulmo jusqu’à Gondolin et qu’il venait prévenir Turgon de la guerre qui faisait alors rage, cet homme était Tuor. Sa vie continua et un évènement heureux arriva. Idril Celebrian, la fille du roi Turgon, et Tuor se marièrent. Il se douta que Maeglin souffrit, car il savait son inclination pour Idril, mais ne s’en soucia pas.
Glorfindel fut arrêté par Elrohir. Celui-ci semblait très sérieux.
Baranlaus n’a pas eu la présence d’esprit de se douter que Maeglin ferait des actions malheureuses ?
Glorfindel grimaça imperceptiblement, il était désormais bien trop avancé pour faire marche arrière.
Baranlaus a peut-être cru qu’il ne serait pas dangereux, et puis, je n’ai jamais dis qu’il n’avait jamais fait d’erreur.
Elrohir continua de plus belle.
Oui, mais celle-là en fut une presque impardonnable !
Mais Glorfindel le regarda d’un air suppliant.
Oh, mon prince, laissez-moi continuer! C'est déjà assez difficile comme ça !
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MessageSujet: Glorfindel   Glorfindel EmptyVen 4 Avr 2008 - 21:45

Tout le monde était alors heureux et enthousiastes envers les jeunes mariés. Idril et Tuor recevaient souvent Baranlaus et lui demandaient conseils. C’est ainsi qu’il fut mis au courrant d’un passage qu’Idril avait aménagé au cas où une guerre viendrait à éclater. Elle lui recommanda de s’enfuir par ce passage avec le plus de monde possible lorsque le moment viendrait.
Tuor et Idril eurent un fils, Eärendil. La joie de Baranlaus fut à son comble qu’il voyait ses propres enfants grandir paisiblement. Il rendait souvent visite à Tuor, Idril et Eärendil, délaissant ainsi quelque peu Maeglin.
Les yeux de Glorfindel se firent sombres.
Malheureusement, Húrin avait révélé accidentellement l’emplacement de Gondolin à Morgoth. Une de ses patrouilles captura Maeglin qui avoua l’emplacement de la ville en échange de la certitude qu’il aurait Idril une fois le combat terminé.
Des pas se firent entendre. Soudain, la silhouette élancée de Maeghad apparut. Il alla s’asseoir tranquillement dans un coin et ne bougea plus.
Glorfindel reprit, quelque peu gêné.

Eärendil eut sept ans. Durant la fête de la Porte de l’Eté, en 510 du Premier Âge, Morgoth envoya ses créatures, des orques, des dragons, des balrogs et des loups, à l’assaut de Gondolin. Baranlaus et tout le peuple de Gondolin attendaient la venue du soleil pour entonner des chants, mais ce qu’ils virent sous la douce lumière de l’aube furent les troupes de Morgoth si près d’eux que tout espoir de victoire était vaincu dans leurs cœurs. Il mena tout de même ses troupes dans la bataille aux côtés de son roi, Turgon. L’aube était rouge et le sang battait aux tempes des soldats. Au milieu de la bataille, il retrouva son frère et le vit mourir à ses côtés sans qu’il ne puisse le sauver. Sa femme et ses enfants furent tués, son bonheur lui sembla à jamais détruit.
Glorfindel se souvint de la rage qu’il avait alors éprouvé, il se souvint de son désespoir, de son envie d’être tué. Il se rappela les visages qu’il voyait, il se rappela tant de choses en un instant qu’il fut presque certain de s’être arrêté pendant une éternité. Il se gratta la gorge et reprit. Idril et Tuor rassemblèrent un grand nombre de rescapés dont Baranlaus pour fuir. La vallée était recouvert d‘une brume opaque, due à l’incendie de la ville et aux vapeurs jetées par les fontaines de la belle Gondolin, qui protégeait leur fuite. Ce jour-là, ce fut une fontaine qui sauva des dizaines de personnes. Mais la route du groupe fut coupée à la Faille des aigles, à hauteur de Cirith Thoronath, par toute une armée d’orcs commandée par un balrog. Baranlaus l’affronta seul. Il l’affronta sur une aiguille rocheuse dans les hauteurs du Cercle des montagnes.
Tout en parlant, Glorfindel repensa, comme ce jour-là, à son frère qu’il n’avait pas su secourir comme lors de son enfance, il repensa à sa femme qui était partie trop tôt, il repensa à ses enfants qui avaient dû rejoindre les cavernes de Mandos plus tôt que leur jeune âge ne leur imposait. Mais il repensa surtout à Eärendil, à Tuor et à tous ceux qui avaient eu la chance de survivre parce qu’il avait réussi à vaincre le monstre. Il ressentit la force battre dans ses veines, il ressentit la rage battre se tempes, il ressentit la mort battre dans son cœur.
Au terme de ce combat acharné, il entraîna le balrog dans sa chute du haut des pics. Les Aigles finirent le travail qu’il avait laissé inachevé et ils tuèrent ou jetèrent dans l’abîme tous les autres orcs, sauvant ainsi tous les rescapés.
Glorfindel continua pour lui-même. Baranlaus fut enterré près d’un sentier, sous un amas de pierres, d’où jaillirent des fleurs jaunes jusqu’à la transformation du monde, à la fin du premier siècle.
Arwen regarda tristement Glorfindel. Celui-ci pensait. Il se souvenait de son passage dans les cavernes de Mandos où il avait erré durant ce qui lui avait semblé une éternité, tout en ressassant ses actes. Comment avait-il pu ne pas confier ses craintes à Idril et Tuor concernant la jalousie de Maeglin ? Il marchait et des milliers de questions lui revenaient sans relâche eu fil de sa marche, telles des oiseaux de proie attendant le moment où l’agneau serait trop épuisé pour fondre sur lui. De temps à autre, Mandos avait parlé avec lui de certains de ses actes. Il était parvenu à lui donner une autre vision de sa vie. Il avait vécu ainsi longtemps dans les cavernes de Mandos sans revoir ni sa femme, ni ses enfants, ni son frère, ni aucun de ses parents. Mais un jour, alors que le premier âge allait se terminer, Mandos était venu le voir et, après avoir longuement parlé avec lui, lui avait dit :
- Nous sommes à la fin du Premier Âge, Gondolin est détruite depuis longtemps, le monde a changé. Il est bon que tu retournes en terre du milieu, tu as assez ressassé tes souvenirs. Eru a encore des desseins pour toi. Tu le sauras le moment venu. En attendant, prends de l’assurance, étudie et parcourt le monde. La guerre avec le Roi-Sorcier se déroulera et tu y auras ta place.
Glorfindel n’avait pas protesté. Leur décision était sans appel. Il avait donc traversé Belegaer à bord d’un navire númenóréen.
Il releva la tête et continua, à la grande surprise de Arwen.

Le Deuxième Âge commençait seulement à paraître lorsque Baranlaus se rendit chez le fils de ses anciens amis Tuor et Idril, Elrond.
Arwen regarda son père avec étonnement.
Il apprit avec douleur qu’Eärendil avait été tué et se rangea aux côtés de Gil-galad contre Sauron. Vint la guerre du Troisième Âge, en 1975, il y commanda les forces d’Imladris contre le Roi-Sorcier Angmar.
A la fin de la guerre, alors que le Roi-Sorcier en personne riait de la fuite du cheval d’Eärnur devant lui, Baranlaus fit face à lui et le rire du Roi-Sorcier mourut dans sa gorge. Le Roi-Sorcier prit la fuite et Baranlaus prédit qu’il ne serait pas tué de main d’homme.
Cette partie-ci de sa vie amenait moins de souvenirs douloureux, Glorfindel continua avec entrain.
Il aida Elrond à fonder Imladris « la Dernière Maison Simple à l'ouest des Monts Brumeux et à l'est de la Mer » et y passa la majeure partie de son temps en compagnie d’Elrond qui l’avait fait son homme de confiance et son conseiller.
Glorfindel pensa qu’il n’allait pas donner tous les détails de cette partie car il n’avait pas réellement fait grand-chose.
Puis vint la Guerre de la Dernière Alliance. Il y participa sous les ordres avisés d’Elrond. Ce fut une guerre, comme bien d’autre.
Il était toujours à Imladris lors de la naissance d’Elladan et d’Elrohir et était même à Imladris lors de ta propre naissance petite princesse. Encore aujourd’hui, peut-être le croiserez-vous dans les couloirs de la vaste Imladris…
Arwen avait regardé ses frères avec étonnement puis ne s’était empêchée de pousser un petit cris étonné lorsqu’elle avait été citée. Elle n’en revenait pas ! Ce Baranlaus était donc quelqu’un qu’elle connaissait ! Glorfindel quitta le centre de la pièce pour aller s’asseoir. Maeghad s’approcha de lui et dit en le regardant de ses yeux aveugles.
Me tromperais-je en disant que ce fameux Baranlaus n'a pas perdu ses talents de conteur ?
Glorfindel sourit. Elrond sourit aussi et alla s’asseoir près d’Arwen. Il lui chuchota quelques mots à l’oreille et Arwen courut vers Glorfindel.
Merci pour ce merveilleux récit !
Elladan et Elrohir semblèrent songeurs.

Epilogue : Glorfindel resta à Imladris. Il y rencontra bien sûr Aragorn et développa une grande amitié avec lui. Il passa ainsi sa vie jusqu’au 9 octobre 3018. Ce jour-là, Elrond rassembla les elfes qui étaient capables de monter ouvertement contre les Neuf Nazgûl et les envoya chercher Frodon. Glorfindel chevaucha longtemps, et le 18, il trouva enfin Frodon et sa compagnie. Il les aida et les guida jusqu’à Imladris, mais le 20, il senti l’approche des Nazgûl. Il ordonna alors à Frodon de partir jusqu’à Imladris et poussa dans les flots les Nazgûl qui ne s’y trouvaient pas lorsque la Bruinen se déchaîna. Il passa le restant de la guerre de l’anneau à Imladris et y demeure toujours aujourd’hui en tant que conseiller d’Elrond.

Nom :

Epessë : Glorfindel, tête d’or.
Ataressë : Melcarfenion, puissant et noble.
Amilessë : Laurelinion, de laurelin l’arbre d’or.
Kilmessë : Aeglironion, de la montagne.
Le nom qu’il utilise le plus communément est Glorfindel.

Race :

Elfe, mi-Noldo par son père et mi-Vanya par sa mère.

Age :


Glorfindel est né au temps des deux arbres, à Valinor.

Force:

Lumière.

Description physique :

Glorfindel porte de fins cheveux d’un blond chatoyant qui lui arrivent jusqu’à la hanche. D’aucuns dirent que la clarté de la lune avait trouvé refuge dans sa longue chevelure et que la pleine lune d’automne ne brillait plus aussi fort lorsque Glorfindel aux cheveux d’or la contemplait. Il est grand et droit. Ses yeux azurés vifs et brillants respirent la compassion et l’attention. Son visage jeune et beau est intrépide et reflète soit la joie soit la mélancolie. Une lumière blanche semble toujours émaner de son corps, même dans le plus noir d’une nuit sans lune. Il se déplace allègrement et agilement et semble quelques fois rêveur à des temps anciens aujourd’hui révolus. Il porte des tenues qu’on ne pourrait qualifier de voyantes, il estime qu’à son âge on ne se préoccupe plus réellement de sa tenue.

Psychologie :

Si Glorfindel est certes courageux, on le voit suffisamment dans le sauvetage de Frodon, il est surtout d’un caractère peu engageant au premier abord. Lorsqu’il a un objectif, il n’hésite pas à forcer quelque peu le rythme de ses compagnons pour parvenir à ses fins ! Son courroux est terrible et il prend ses missions très au sérieux. Mais à côtés de cela, c’est un être relativement naïf. Au fil de sa longue vie, il a été souvent dupé à cause de sa naïveté et il préfère ne pas recommencer les mêmes erreurs. Aujourd’hui, il essaye de se raffermir, même si cela lui est difficile. Cet elfe n’est pas extrêmement compatissant, il estime qu’il a ses problèmes comme tout le monde et que ce n’est pas de son ressort de consoler le premier venu ! S’il a un défaut dont il pourrait se vanter, bien qu’il ne le fasse pas car ce n’est pas son caractère, ce serait sa curiosité. Elle n’est pas omniprésente mais il ne résisterait pas longtemps à diverses messes basses, argumentant souvent son intolérance plutôt que sa curiosité. A côté de cela, il n’est pas vantard et ne cherche pas les honneurs outre manière mais bien l’extrême, du moins dans sa jeunesse. Mais il ne faut pas croire qu’il n’aime pas rire ! Il sait être très sérieux lorsqu’en est le temps mais ne l’est pas lorsqu’il n’y a pas matière à l’être.

Code :

[EDIT MODO:OK]

Comment avez-vous connu le forum?

Par un sur-rpgiste de la tête... (Vardinouchette) qui m'a proprement soudoyé (ceci est le message d'un otage, elle est juste derrière moi...).
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Nessameldë

Nessameldë


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Age du personnage : 6559 ans, très précisément!
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Qui suis-je?
**Citation personnelle**: My light shall be the moon And my path- the ocean My guide, the morning star As I sail home to you...
**Aime/N'aime pas**: Son pays/Tout ce qui sent mauvais et qui a des pustules...

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MessageSujet: Re: Glorfindel   Glorfindel EmptyDim 6 Avr 2008 - 17:38

Bon je pense que vu la qualité du RP et la maîtrise du personnage on a même pas besoin de mon avis...

*grompf*

*shoote dans un caillou*

Razz Quel plaisir de voir de belles fiches qui annoncent de beaux personnages! cheers Je ne m'en lasse jamais!

Bref CHECK 1! Wink

PS: Muhahaha! Super-Checkeuse peut encore frapper! Pour la forme, elle peut reprendre quelque chose: "Idril Celebrindal" et non "Celebrian"...
Nananananèreuuuh! dwarf
Co-comment? Une faute exprès pour me faire sentir utile et pas comme un vieux machin relégué au fond d'un placard?! Sad
Ca me touche beaucoup tu sais... :cry2
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Vardë Moredhel

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Qui suis-je?
**Citation personnelle**: Dites, mon Prince, à propos de votre père... Galadriel, Lothlorien, vous situez plus ou moins? hé bien, il se trouve que...^^
**Aime/N'aime pas**: Regarder la Soleil se lever/Tomber comme un cheveu dans la soupe

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MessageSujet: Re: Glorfindel   Glorfindel EmptyDim 6 Avr 2008 - 18:33

Allons, allons, Ness'...

*lui tapote gentiment sur le dos*

Faut pas prendre les choses comme ça... Si tu veux, on peut tous faire un effort, on va mettre des fautes partout, solidairement! :smile

A moins que tu ne veuilles que je viennes te tenir compagnie dans ton placard?

Beuh... Même ma sacro-sainte présentation n'est pas nulle. Bien qu'on pourrait faire plus de passages à la ligne... :innocent

Bref, Check 2. Bon jeu.

"Oui, allo, ce serait pour commander deux placards, s'il-vous-plait."
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MessageSujet: Re: Glorfindel   Glorfindel EmptyMar 8 Avr 2008 - 19:53

Welcome!!!!!!
Juste pour te prouver que j'ai lu ta fiche !!! :biggrin :biggrin

T'as trouvé le bouton pour poster finalement????!!!!???? :duh :duh
Elles etaient pas bonnes mes explications?????
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Vardë Moredhel

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**Citation personnelle**: Dites, mon Prince, à propos de votre père... Galadriel, Lothlorien, vous situez plus ou moins? hé bien, il se trouve que...^^
**Aime/N'aime pas**: Regarder la Soleil se lever/Tomber comme un cheveu dans la soupe

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MessageSujet: Re: Glorfindel   Glorfindel EmptyMer 9 Avr 2008 - 20:13

Ah, parce que toi tu sais encore où il est? Vu le temps pour ma réponse...

*se met à maugréer quelque chose d'incompréhensible dans son coin*

...chute des feuilles...

...complètement irrespectueuse de ses aînés...

bongrose
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