Nom : Darilyn Entuall
Race : Humaine (originaire du Harondor)
Age : 20 ans
Force : Lumière
Histoire :Darilyn naquit d'une famille de simples paysans qui tentaient de faire pousser de quoi survivre à Nannuol, un petit village du Harondor niché sur les rives du Poros. Malgré la grande pauvreté et le fait qu'il n'y avait pas forcément à manger tous les jours, son enfance fut plutôt heureuse. Les villageois se serraient les coudes pour combattre tant bien que mal la misère. Habitués à ce quotidien difficile, ils en profitaient d'autant plus lors des quelques moments d'abondance. Si Darilyn devait évoquer un seul souvenir de ces années, ce serait certainement cette journée qui terminait les récoltes, et qui s'achevait en grande fête autour d'un feu de joie, avec musiques et danses. Danser, cela, Darilyn commença presque dès qu'elle sut marcher. La fillette adorait sautiller et taper du pied en rythme, vivre vraiment la musique au plus profond d'elle-même. Elle apprit, avec la facilité qu'ont souvent les enfants, les différents pas pratiqués par son peuple, et entrait toujours dans la ronde dès les premières mesures. Malheureusement, cette fête n'avait pas lieu régulièrement, il suffisait qu'un orage mal placé gâche les récoltes, ou qu'un raid des Haradrims vienne piller le village pour que les réjouissances soient annulées. Malgré ces attaques, le village de Nannuol avait réussi à survivre jusque-là : la plupart parvenait toujours à trouver quelque refuge au creux des bois qui jouxtaient le village, et tous retroussaient leur manches pour reconstruire les maisons et semer la terre à nouveau. Bien trop occupés par leur propre survie, les hommes et les femmes du village avaient très peu prêté attention à la guerre de l'anneau.
Dans cette ambiance pas complètement idyllique, mais tout de même heureuse globalement, Darilyn grandit à sa vitesse, apprenant les gestes de tous les jours, répétés depuis des générations de Nannuoliens. Jusqu'à un jour fatidique, dans l'année de ses dix ans, où une nouvelle attaque eut lieu. Mais cette fois-ci, les hommes du Sud avaient été plus assoiffés que jamais, ils avaient déferlé sur le village, pillé tout ce qui pouvait l'être et brûlé le reste. Cela aurait pu en rester là, comme ça avait déjà été le cas plusieurs fois : les villageois s'étaient dissimulés, avec quelques provisions de fortune, dans les bois, et attendaient que les bandits aillent défouler leur haine ailleurs. Seulement, ils ne se satisfirent pas, cette fois-ci, du seul village. En eurent-ils finalement assez de ces misérables Harondoriens qui leur échappaient toujours ? Ce qui est certain, c'est que le feu arriva jusqu'aux arbres, obligeant les pauvres gens à choisir entre la mort par le feu ou celle par l'épée. La plupart décidèrent de faire face à leurs agresseurs, femmes et enfants compris, mais ils ne purent résister longtemps.
Darilyn, ainsi que deux autres filles, ne comprirent pas tout d'abord pourquoi elle n'étaient pas passées par le fil de l'épée, comme tous ceux qu'elles avaient connus. Elles ne se le demandèrent même pas, entraînées dans une marche forcée plus longue que tout ce qu'elles auraient pu imaginer, avec dans la tête les images du cauchemar qui s'était déroulé à Nannuol. Elles furent conduites à un quartier général de ces hommes du Sud, et séparées. Darilyn ne sut jamais ce qu'il était advenu de ses deux compagnes d'infortune. Elle-même aboutit au milieu d'une bande de pillards Haradrims qui se servirent de sa petite taille et de sa souplesse pour aider à leurs larcins. Sous la contrainte, elle apprit ainsi leurs tours, tels que crocheter une serrure ou ouvrir une porte sans la faire grincer. Le reste du temps, elle était une sorte d'esclave à tout faire, et devait remplir les corvée les plus pénibles et désagréables. Elle fit quelques vagues tentatives d'évasion, qui ratèrent toutes, et les coups finirent par lui en faire presque abandonner l'idée.
Malgré tout, Darilyn grandissait, et pour son malheur, elle allait finalement comprendre que seul son joli minois avait poussé les bandits à l'épargner. Contre une bourse bien remplie, celle qui était à peine jeune fille devait partager le lit de quelque riche en mal de femme, le fouet étant toujours à portée en cas de mauvaise volonté, ou d'une quelconque résistance de sa part. Au cours de ces années, Darilyn est passée par de nombreuses villes des hommes, dont elle ignore tout du nom et de la localisation. Son esprit étai trop meurtri pour y faire attention, quand ses perceptions n'étaient pas altérée par les herbes que lui faisaient absorber les hommes du Sud, pour la rendre plus docile avec les clients. Et quand ceux-ci manquaient, ses geôliers eux-mêmes ne se gênaient pas pour profiter des charmes de leur prisonnière. Ils n'en cessaient pas pour autant de lui commander tel ou tel larcin, la faisant désormais user et abuser de son apparence pour détourner l'attention d'un garde ou d'un témoin gênant. La seule chose qu'ils n'aient jamais réussi à lui inculquer est le maniement d'une arme, Darilyn n'est parvenue sous aucune menace ni aucune correction à empêcher sa main de trembler.
Ces années noires prirent fin lors d'une rixe opposant les bandits Haradrims à une bande locale. Au cours de la confusion, elle parvint à s'enfuir. Elle ignore qui a eu le dessus, et n'a jamais cherché à le savoir. La seule chose qui comptait alors, était sa fuite, droit devant, sans savoir où elle allait, n'emportant rien avec elle. Elle n'osait même pas croire qu'elle parviendrait vraiment à retrouver sa liberté, elle en avait été privée si longtemps... Mais la peur donne des ailes, et sa course effrénée la mit finalement hors d'atteinte de ses geôliers. Cependant, la frêle condition physique qui était la sienne ne lui permit pas d'aller plus loin qu'une prairie d'herbe verte en bordure d'une forêt, où elle s'écroula finalement, épuisée, l'esprit presque déjà parti pour un Autre Monde, qu'elle espérait meilleur. Elle avait alors 16 ans.
Tout aurait pu se terminer ainsi, si une troupe d'elfes n'était venue à passer en cet endroit. Pris de pitié pour cette jeune humaine, ils la recueillirent et lui prodiguèrent des soins qui finirent par la remettre sur pied. Son âme fut plus lente à guérir, mais l'art et la patience des elfes parvint également à lui redonner goût à la vie. Darilyn apprit parmi eux le chant, cela constitua une grande aide à sa guérison, et bien plus tard, elle s'en servira encore comme exutoire lorsque les moments noirs referont trop surface. Durant cette période de transition, elle apprit également des notions sur l'usage des herbes qui guérissent.
Son village ayant été entièrement détruit pendant l'attaque qui fit basculer sa vie, elle n'avait plus aucun lieu où aller, ni personne auprès de qui trouver refuge. La rencontre avec une troupe de baladins la décida finalement à adopter une vie itinérante, qui la conduit de ville en ville. Avec la troupe de la 'Pleine lune', constituée de deux couples de musiciens, Brimfugol et son mari Preosthwit, ainsi qu'Eohlig et sa femme Blostma. Leur âge fait qu'ils passent souvent pour ses parents, ce qi n'est pas tout à fait ridicule, car Darilyn a retrouvé un semblant de famille auprès d'eux. Ils sont issus de villages des plaines du Rohan, et ont accueilli avec joie cette jolie demoiselle qui connaissait des danses oubliées. Car c'est bien cela qu'elle a choisi, continuer à faire vivre la culture qui avait été la sienne par la danse et le chant. Comme le groupe parcourt le territoire des hommes en un voyage sans cesse recommencé, Darilyn enrichit peu à peu son répertoire de chants et danses appris dans les villes traversées.
Description physique :Les cheveux fins, blonds et bouclés, les yeux bleus océan, Darilyn peut avoir l'air d'une douce rêveuse, bien que ses rêves soient rarement éthérés. Elle porte sa chevelure longue et généralement détachée, mais souvent invisible car dissimulée sous la capuche d'un large manteau. Petite et mince comme la plupart des paysans Harondoriens, elle se distingue cependant par des traits fins dans un visage qui est resté enfantin, malgré les épreuves qu'elle a traversées. Une impression de fragilité se dégage d'elle, qui ajoute encore à son charme.
Si Darilyn est jolie, elle a souvent souhaité le contraire, et préfère se cacher sous des vêtements larges qui dissimulent sa silhouette. Et comme cela aide à passer inaperçue, elle les choisit généralement de couleur sombre, bleu marine ou vert forêt. Les seuls moments où elle s'autorise une tenue moins rigoureuse sont ceux où elle danse, mais elle reste toujours dans les règles de la bienséance. Dans ces cas-là, elle opte pour des tenues plus vaporeuses, avec force voiles, soit de couleurs variées, mais pastels, soit sobrement blancs. Elle garde en permanence sur elle un seul bijou, une petite émeraude montée en pendentif sur une chaîne sans valeur aucune, mais qui lui avait été laissé par sa mère. Cette pierre constitue la seule chose qui lui reste de son enfance à Nannuol.
Autre héritage, celui-ci provenant de l'existence de voleuse qui lui avait été imposée : lors de cette période, sa souplesse naturelle s'est amplifiée. Elle doit donc à ses ravisseurs, bien malgré elle, une grande partie de son agilité, dans sa façon de se déplacer, y compris en dansant, mais aussi dans tout ce qu'elle fait de ses doigts longs et fins.
Sa voix, qu'elle parle ou chante, est à l'image de son allure : légère et pure, presque enfantine, tout en restant très douce et claire.
Psychologie :Darilyn semble souvent distante au premier abord, elle a un mal fou à accorder sa confiance, et préfère généralement ne compter que sur elle-même. Elle tente de nier son passé pour mieux l'oublier, et en parlera en termes vagues si quiconque lui pose une question là-dessus. Même le quatuor de la 'Pleine Lune', qui a su patiemment gagner sa confiance, ignore presque tout de ses années sombres.
Elle aime la solitude car cela lui évite le regard et la parole des autres. Argumenter n'est pas son point fort : Darilyn déteste les disputes, et choisit généralement de fuir les discussions qui pourraient s'avérer houleuses. Pleine de doutes quant à son futur, elle hésite souvent sur la conduite à tenir, mais n'accepte les conseils de personne. Cette apparente indifférence cache cependant une sensibilité extrême, et un seul mot peut la blesser profondément. Dans ces cas-là, les larmes ne sont jamais bien loin, même si elle fait son possible pour les cacher. Elle se confie très peu, mais garde ses problèmes pour elle, jusqu'à être dépassée par eux, et soit plonger dans des idées noires, soit s'isoler pour laisser aller ses pleurs.
Cependant, cette nature timorée et méfiante se trouve complètement occultée lorsqu'elle danse. Dans ces moments-là, et dans ceux-là seulement, elle est comme métamorphosée, redevenant presque la petite fille insouciante des grandes fêtes au village. Dans ces moments-là, elle déborde d'enthousiasme et d'énergie. Heureuse et fière de présenter la culture des siens, elle sait trouver l'assurance qui lui fait si souvent défaut le reste du temps. Le chant produit sur elle un effet légèrement différent. Comme pour la danse, elle vit complètement ses chansons, mais au point de ne plus avoir conscience de la réalité. Elle s'implique tellement dans le chant, qu'elle a l'air de vivre les évènement qu'elle raconte, particulièrement dans le cas de mélodies sombres. Cela lui permet d'évacuer nombre de peurs, elle chante le malheur pour mieux s'en affranchir.
Elle garde une grande admiration pour les elfes et leur savoir.
Code : [EDIT ADMIN: OK]Comment avez-vous connu le forum ?par best-rpg (j'y suis arrivée à partir d'un clic sur un autre forum où je rp-ète)
Voilà, j'ai craqué, je me lance, j'espère que ma demoiselle vous conviendra... l'avatar arrive bientôt (mais 'faudrait quand même que j'aille dormir un peu
)
Peut-être que les noms ne sonnent pas bien pour le cadre (vu d'où ils sortent
), mais vous saurez mieux que moi.
Bon, je suis d'accord, l'histoire fait terriblement mélo et cliché, mais... quand 'faut y aller... Et si des habitants existants veulent avoir fait partie des gentils elfes sauveurs de demoiselle en détresse, je n'ai rien précisé exprès pour laisser toutes les portes ouvertes.
Un dernier détail, comme c'est difficile d'expliquer une voix avec des mots : j'entends Darilyn chanter comme Karan Casey, écoutable
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