La Terre du Milieu : Chroniques du Quatrième Âge
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 Ikalthôr

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Iskalthôr

Iskalthôr


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Date d'inscription : 27/02/2009

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MessageSujet: Ikalthôr   Ikalthôr EmptyVen 27 Fév 2009 - 20:33

•|• Iskalthôr •|•

• Age : 80 ans

• Force : Ténèbres

• Origines : Cité d’Umbar

• Métier ou situation : Capitaine pirate déchu.

•|• Biographie •|•


• Physique : Iskalthôr n’est pas beau, il est un peu inquiétant. Contrairement aux gens de sa famille, il n’a pas le teint mat: il a la peau blanche de ses lointains ancêtres de Numénor. Son air fourbe donne de lui une image de traître comploteur. Cependant l’ensemble de sa personne ne manque pas d’un certain magnétisme. Sans doute faut-il y voir l’expression des restes de sa race illustre parvenu tout de même jusqu'à lui. Son corps est plutôt malingre, sans carrure véritable. Il le cache souvent derrière des robes à tissu ample. Cela ne l’empêche pas de savoir se battre au sabre très convenablement.

• Histoire : L’histoire d’Iskalthôr ne saurait être comprise sans la conter depuis les origines même de sa famille, famille qui prend ses racines dans la grande histoire de la chute de Numénor, l’île des hommes illustres bénis d’une longue vie.
Jusqu’à l’avènement du Roi Tar-Atanamir en l’an 2251 du deuxième âge, les Numénoriens étaient amis des Elfes et entièrement fidèles aux Valar, respectueux de leurs interdits et dévoués à l’adoration d’Eru. Mais à partir de cette époque où la puissance de Numénor quittait sa bienveillance pour devenir conquérante, les Rois devinrent orgueilleux et envieux. Ils rejetèrent progressivement les Valar et les Elfes immortels leurs représentants à leurs yeux. Ainsi, à compter de ces temps, ce qui n’était jusqu’alors que larvé éclot. Numénor entra dans une période de luttes intestines où s’affrontaient deux partis : l’un, majoritaire, qu’on appelait celui des Gens du Roi qui voulait rompre avec les Valar et les Elfes, et l’autre celui des Fidèles, pieux conservateurs des anciennes traditions, amis des elfes et respectueux des interdits des Dieux.

Le premier ancêtre identifié d’Iskalthôr est le Roi Ar-Sakalthôr, père d’Ar-Gimilzôr le plus grand persécuteur des Fidèles de l’histoire de Numénor. Ar-Gimilzôr avait épousé de force la dame Inzilbêth fille du seigneur d’Andunië, le plus éminent partisan des Fidèles, il eut d’elle deux enfants. Mais ce mariage politique n’avait pas empêché le Roi de prendre maîtresse, une maîtresse avec laquelle il eut un bâtard qu’il nomma Kaalthôr en mémoire de son père. Ce fils illégitime fut considéré comme un sang pur car la dame était du parti des gens du Roi, c’est de lui que descend en ligne directe Iskalthôr.
Des deux fils légitimes du Roi l’aîné, Inziladûn futur Tar-Palantir, se rallia aux Fidèles tandis que le cadet Gimilkhâd était hostile aux Elfes comme son père. Ce dernier fils se lia très fortement avec son demi frère Kaalthôr lequel prenait plaisir à attiser sa haine pour l’héritier du trône, son frère.
Lorsque que Tar-Palantir devint roi, Kaalthôr et Gimilkhâd commencèrent à comploter contre lui et firent tout ce qu’ils purent pour mettre en échec la politique de réconciliation mise en œuvre par le roi. Finalement au fait des intrigues de son frère, Tar-Palantir non sans avoir tenté de le raisonner, décida d’éloigner ce qu’il pensait être la source du problème; il fit officieusement exiler son demi-frère Kaalthôr en le nommant capitaine sur le continent.
C’est ainsi que la famille Kaalthôr s’installa en Terre du milieu pour ne plus jamais la quitter. Leurs premières résidences furent les colonies au sud d’Umbar, très agitées à cause de la présence des tribus du Harad. C’est au cours d’une expédition punitive d’une grande cruauté que le désormais vénérable Kaalthôr fit la connaissance du jeune [Jeune au sens Numénor, c'est-à-dire dans les 70 ans] et très actif Pharazôn. Impressionné par la vivacité d’esprit et la soif de pouvoir de son neveu, l’oncle fit tout ce qu’il put pour exacerber ses mauvais penchants comme il l’avait fait avec son demi-frère. Il faut croire qu’il y parvint car lorsque la nouvelle de la mort de Tar-Palentir advint, c’est lui qui le poussa à revenir à Numénor en hâte en affrétant un navire rapide pour son service, c’est aussi lui qui dissipa ses hésitations et le convainquit de violer la loi en épousant sa cousine pour devenir Roi.
En remerciement pour son soutien, Ar-Pharazon le nomma gouverneur d’Umbar, charge dont il profita une dizaine d’années avant de mourir et de laisser la place à son fils Askaalthôr. Une dynastie venait de voir le jour.
Ainsi ils prospérèrent, leur gloire grandit au côté de celle du Roi. Askaalthôr et ses gens se trouvaient à ses côtés lorsque Sauron vint s’humilier devant lui, ils demeurèrent toutefois sur place lorsque le Seigneur des Ténèbres fut emmené comme otage à Numénor et ils ne retournèrent jamais sur l’île.
Le désastre de l’engloutissement de Numénor et le ressac qu’il produisit détruisit une grande partie des côtes, les gens d’Umbar en souffrirent grandement et les Kaalthôr avec eux. Askaalthôr et son fils périrent dans l’inondation. Le cadet d’Askaalthôr, Doomur reprit en main la cité et ses environ et prit le nom de Avalthôr [Et on comprend pourquoi il a changé de nom…]. Le second « a » du nom des chefs de la famille fut volontairement abandonné en signe de deuil pour la perte du Roi et de la mère patrie.
La puissance d’Umbar s’en trouva fortement affectée, mais elle demeura encore assez vivace pour maintenir sa domination sur les Haradhrim locaux bien que toute activité commerciale maritime fût désormais rompue.
On aurait pu penser qu’un tel évènement pût pousser les Kaalthôr au repentir ou au moins à la prise de conscience du poids de leurs fautes envers les Valar, mais il n’en fut rien.
Ils ignoraient bien entendu les tenants et aboutissants exacts des évènements. Ils savaient, pour y avoir envoyé de nombreux navires, que la flotte d’Ar-Pharazon avait attaqué Valinor. Mais soit trop préoccupés par la lutte pour la conservation du pouvoir à Umbar soit sous l’influence de la malice de Sauron, jamais ils ne réfléchirent aux causes véritables du sort de leur patrie. Pour eux le Roi avait disparu à cause d’une catastrophe naturelle surgit précisément à cet instant, leur négation de la puissance des Valar les bornait à cette explication lacunaire et stupide. Numénor pouvait avoir disparu, ça ne les concernait pas plus que cela : ils étaient devenus des gens de la Terre du Milieu et leur histoire prenait désormais sa place ici.
Probablement fortement influencés par les populations dont ils étaient les maîtres, les Kaalthôr maintinrent les cultes de Sauron qui y préexistaient et s’y adonnèrent eux même.
Aussi lorsque 100 ans plus tard Sauron rétablit sa puissance en Mordor et attaqua les Royaumes numénoriens en exil, ils le suivirent et attaquèrent Pelargir, le port des fidèles, avec ce qu’ils avaient pu reconstruire de leur flotte. Leur contribution dans la partie maritime de la guerre demeura cependant très symbolique, principalement à cause de la faiblesse de leur force mal reconstituée depuis la catastrophe de Numénor. En revanche les contingents de leurs vassaux Haradhrim furent envoyés en nombre à l’aide du Mordor.

Puis il y eut la défaite sur les crêtes de la montagne du Destin entrainant la première chute de Sauron et sa mise en sommeil. L’Umbar et les Kaalthôr se retirèrent aussi sur leur terre pour se faire discrets en attendant le retour des jours fastes. Un deuxième coup qui aurait pu être fatal et qui le fut au sens où la puissance d’Umbar changea de nature. C’est en effet à cette époque que le tournant de la piraterie fut pris.
Ce fut Doomur Avalthôr [le bien nommé (doubler le ‘o’)…] qui, revenant du Mordor où il avait échappé aux Elfes et aux Gondoriens, transforma sa cité en havre pour pirates sanguinaires qui se mirent à harceler le nouveau royaume des hommes du sud.

Pendant 900 ans sous le gouvernement des Kaalthôr, la cité royaume d’Umbar prospéra autant que le peut une ville dont l’activité est principalement parasite. Ils profitèrent longtemps des débuts laborieux du royaume du Gondor et de la haine fanatique qu’il inspirait aux gens du Harad, ces derniers constituant un réservoir quasi inépuisable de troupe.
Toutefois, lorsque le Gondor eut repoussé les invasions des orientaux au milieu du premier millénaire du troisième âge, l’avènement des Rois navigateurs changea la donne militaire dans la baie de Belfalas.
En l’an 933 la région de l’Umbar fut conquise par le Gondor mais la cité elle-même tint encore pendant près de 90 ans avant de tomber à son tour, entrainant dans sa chute le gouvernement des Kaalthôr.
Ainsi la gloire du Gondor éclipsa la Famille des Kaalthôr et leur détestation du royaume en exil se mua en haine qui avec le temps devint pratiquement structurelle.
Rejetant toute idée de conciliation avec le nouveau pouvoir, ils entrèrent alors dans une certaine forme de clandestinité, faisant perdurer leur nom et leur race dans quelque chose qui s’apparentait plus à une secte qu’à une noble famille en décadence. Le fanatisme entra au service de leur cause et ils commencèrent à exhumer des récits du passé et de leur ancienne gloire du temps de Numénor. Ils se mirent à vénérer de vieilles reliques qu’ils considéraient comme sacrées et cultivèrent la pratique assez malsaine du mariage au sang pur de Numénor, pratique ridicule puisque depuis leur installation ils s’étaient largement mêlés aux autochtones au point d’en prendre les caractéristiques physiques comme le teint mat et les cheveux noirs [Sur les Haradhrim de PJ on les voit pas trop les cheveux noirs, c’est dommage.]. Sauron n’était alors qu’un élément de leur étrange cosmogonie au centre de laquelle ils s’étaient eux même placés, comme si l’univers et la Terre n’avaient été créés que pour les faire exister; au fond ils n’étaient devenus que l’une des nombreuses sectes mégalomanes vouées au mal que l’on rencontrait dans ces contrées. Le chef de famille prit alors pompeusement le préfixe des Rois de Numénor, Ar-Tenalthôr fut le premier à le faire.
Bien entendu ils employèrent tous les restes de leur puissance à fragiliser le gouvernement en place, mais pendant 400 ans, pratiquement tous leurs complots échouèrent car leurs actions restaient trop endémiques pour sérieusement inquiéter un Gondor au faîte de sa puissance.
La première véritable opportunité qui se présenta à eux fut la guerre fratricide du Gondor. Mettant leur intégrisme religieux en veilleuse, ils cherchèrent à se lier à l’usurpateur Castamir en échange de la promesse d’être intronisés à la fonction de Prince indépendant de l’Umbar. La renommée dont ils jouissaient auprès des nombreux pirates dont les repères foisonnaient sur les côtes de l’Harondor et leurs liens étroits avec eux étaient monnayables et en effet leur flotte, alliée à celle du traître passionné de navigation, prit Pelargir.
L’incurie et la médiocrité de Castamir ne leur donna pas le temps de recevoir le paiement de leur services : la contre attaque des légitimistes obligea les pirates à fuir le pays avec les Rebelles qui se vengèrent en s’emparant d’Umbar, de moins en moins bien protégée depuis le début de la guerre civile.
C’est à cette époque qu’ils se firent tromper par leurs alliés qui au lieu de leur rendre le pouvoir dans la cité, en prirent eux même la souveraineté, riant au nez du chef des Kaalthôr lorsqu’il vint réclamer que les promesses fussent tenues. Il comprit vite qu’il ne fallait pas renouveler une seconde fois la requête de son paiement, les rires ayant une fâcheuse propension à se transformer en sentence de mort dans ce genre de situation… La leçon était dure mais il fallait bien l’admettre : les Kaalthôr n’étaient plus qu’une puissance d’influence secondaire qui comptait peu aux yeux du monde.
Ce fut donc fort logiquement qu’ils quittèrent la politique et pour longtemps ; ils se contentèrent pendant plus d’un millénaire de poursuivre leur culte étrange et de s’adonner eux même à la piraterie, attaquant indifféremment les corsaires de l’Umbar et les légitimistes du Gondor. Au moins maintinrent-ils le mythe de leur famille auprès des pirates de ces côtes qui parlaient de l’époque de la gouvernance des Kaalthôr comme le « bel âge doré des Kaalthôr » et cela leur servit bien plus tard.
Jusqu’au retour de Sauron en Mordor, ils restèrent dans leur semi-clandestinité, laissant Umbar et le Gondor s’affronter sans vraiment s’en mêler.
Puis Sauron revint à l’appel de l’Anneau et le retour de son influence dans les terres du sud bouleversa le rapport des forces en présence.
Bien que n’ayant pas franchement été adorateur de Sauron, la secte des Kaalthôr lui était restée suffisamment fidèle et lui sembla suffisamment influente pour qu’il se servît d’elle à ses desseins.
Ses émissaires contactèrent leur chef et lui firent valoir tout ce que le retour de Sauron le Grand pouvait représenter comme avantage à ceux qui le serviraient. Ils flattèrent son égo en l’appelant par son suffixe royal et jouèrent une mauvaise reprise en miniature de la comédie que Sauron avait faite à Ar-Pharazon 3000 ans auparavant.
Ainsi portés par la gloire poussiéreuse de leur nom et par la puissance renouvelée de Sauron, les Kaalthôr firent leur retour dans l’Histoire. Ils fédérèrent rapidement les groupes de pirates et les Haradhrim et prirent ainsi le contrôle de la ville d’Umbar alors sous le contrôle de corsaires qui ne firent que mine de résister.
Ce fut à peu près en ce temps, en l’an 2958 du troisième âge exactement que naquit Iskalthôr, fils d’Ar-Philopalthôr.


Dernière édition par Iskalthôr le Ven 27 Fév 2009 - 20:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ikalthôr   Ikalthôr EmptyVen 27 Fév 2009 - 20:34

Enfance d’Iskalthôr

Bien que survenant dans une période de prospérité de sa famille, il serait erroné de croire que sa naissance facilita les premières années et l’élévation du tout jeune Iskalthôr.
Tout d’abord, il est difficile de dire que son père mit beaucoup d’attention à l’éducation de son fils, éducation qu’il appelait lui-même avec mépris l’« élevage ». En fait son père n’avait d’attention que pour la seule chose qui lui avait manqué le plus dans sa vie: l’or. On pourrait penser que Sauron avait choisi pour sa cause un champion umbariote pour le moins boiteux. La fidélité achetée à prix d’or est toujours moins fiable que celle que l’on obtient par les menaces ou par le zèle religieux.
Mais dans le système de valeurs du seigneur noir, la vénalité chez un serviteur était une vertu et si les menaces maquillées sous les flatteries n’avaient pas manquées d’exercer leur empire sur Ar-Philopalthôr, l’or que Sauron lui distribua avec prodigalité contribua plus fortement encore à lui faire épouser sa cause.
Le vieux Numénorien noir était né et avait été élevé comme un pirate. Bien que chef de secte, il croyait plus lui-même en la force du glaive et à la valeur des métaux précieux qu’au retour de Melkor avec les Kaalthôr à sa droite. L’amour de la rapine et de la violence fut donc ce qui aurait du constituer la formation du jeune Iskaalthôr s’il était né dix ans plus tôt.
Mais dans la tranquille torpeur d’un palais, même miteux, la vertu du plus fier guerrier se débilise dès lors que la richesse et la prospérité le traverse. Cela d’autant plus facilement que le sang de la race des Kaalthôr était très loin de disposer de cette puissance qui peut augmenter la résistance à cette sorte d’amollissement.

Enfant morne et taciturne, sa santé défaillante faisait honte à sa race. A croire que le sang des Kaalthôr s’était gâté à force de consanguinité.
Sa mère, être inexistant et demi sœur de son père, le laissa trop longtemps entre les mains des bigotes attachées à sa maison. Quant à son père, il ne se préoccupait absolument pas de son fils, il lui était parfaitement indifférent. Dire qu’il en souffrit serait parfaitement ridicule, car en réalité Iskalthôr ne connut vraiment son père qu’à partir de l’âge de 25 ans (âge préadolescent pour un Numénorien, même noir)

Jeunesse d’Iskalthôr

Le jeune Iskalthôr se trouva embarqué dans les expéditions que son père et surtout ses capitaines menèrent contre le commerce méridional du royaume du Gondor. Il serait fastidieux de détailler ici les aventures auxquelles participa Iskalthôr. Cependant il est intéressant de retenir de cette période de sa vie qu’il ne montra pas un très grand talent pour la piraterie. Il souffrit longtemps du mal de mer, ce qui irritait son père et provoquait l’hilarité de ses compagnons. S’il se défendait avec un sabre, il n’avait en revanche aucun sens de la navigation et ne comprit jamais vraiment comment utiliser les étoiles pour se repérer. On racontait en Umbar qu’il était si mauvais marin que si on lui avait demandé de faire route vers Pelargir, il aurait été capable de se retrouver à Numénor…
Toutes choses qui n’aidaient pas à le rendre agréable à son père, ce qui ne les empêcha pas de naviguer ensemble pendant une quarantaine d’années, remportant des succès variables.
La faiblesse et la pusillanimité de Denethor favorisa leurs entreprises jusqu’à la grande expédition de l’année 3019 contre le sud du Gondor qui devait aider, théoriquement, à la victoire finale lors du siège de Minas Tirith.
Sous le commandement d’Ar-Philopalthôr, les pirates de l’Umbar avaient pillé consciencieusement la région et se trouvaient prêts à remonter l’Anduin pour renforcer les armées du Roi Sorcier.
Le Roi d’Umbar se tenait sur sa barge prêt à appareiller lorsqu’il fut attaqué par l’armée d’Aragorn. Les armées gondorhim et dunedaine assistées de l’armée des fantômes des montagnes mirent en déroute les pirates de l’Umbar. Ar-Philopalthôr fut tué sur sa barge royale. Alors qu’il cherchait à fuir la lance du Roi des fantômes, il se prit les pieds dans un cordage et s’embrocha sur son propre sabre. Une fin ridicule, digne de ce prince qui ne l’avait pas moins été sa vie durant.
Son fils eut plus de chance. Iskalthôr n’était pas sur la barge lors de l’attaque, il était… puni. Il peut sembler curieux qu’un homme de 61 ans pût être puni, mais tel était le vieux Philopalthôr, un peu rigide sur la discipline à bord. Iskalthôr était de corvée de bois à terre, fort heureusement pour lui sur la rive est de l’Anduin. Lorsque Aragorn attaqua, il put s’enfuir comme un lapin et eut la vie sauve. La dernière décision de son père sauvant involontairement son fils et sa lignée de l’extinction.

Au quatrième âge

Il courut très longtemps et finit par atteindre Umbar par la terre (après quelques étapes, bien entendu). L’avènement d’Aragorn et la chute définitive de Sauron marqua la ruine et le retour dans la clandestinité des Kaalthôr.
Le palais de son père avait été pillé avant son retour, mais il n’avait aucune intention de le réinvestir. Il se contenta de se rendre dans la salle secrète qui abritait les trésors de la famille dont lui seul et son père avait la clé, et connaissaient l’existence.
Il récupéra ses biens et s’enfuit dans quelque lieu secret de la grande cité pirate.
Depuis lors il ne bouge pratiquement plus d’Umbar, cité ayant prêtée une allégeance douteuse au nouveau Roi du Gondor. Il reste dans l’ombre, se mêlant vaguement à quelques complots dans lesquels il est difficile d’apprécier son véritable rôle. On ignore également l’étendu de ses forces, étant donné que la plupart des derniers fidèles à sa famille ont été massacrés pendant la guerre de l’Anneau.
On sait deux choses de sa vie au quatrième âge, choses que seule la rumeur confirme:
La première est qu’il existe toujours en Umbar une maison dans les ruelles sombres dont les Kaalthôr sont les maîtres. On murmure qu’elle demeure leur quartier général.
La seconde est une sorte de retombée dans le mysticisme suite à une rencontre. On aurait vu un individu encapuchonné aller et venir dans la maison familiale. Selon certains, cet individu serait une sorte de prêtre dévolu au culte noir de Sauron, mais ce n'est qu'une rumeur.
Qu’est ce qu’il trafiquerait avec lui ? On l’ignore. Une chose demeure certaine cependant : Iskalthôr et les siens n’ont pas encore épuisé leur musette de coups tordus.

• Caractère : Iskalthôr est un être ambiguë. A première vue on pourrait penser qu’il est pleutre et dégénéré. Une fin de race en quelque sorte. Une fin de race qui ne manque toutefois pas de détermination. S’il a hérité de sa famille la mauvaise fortune qui y est attachée, il en a également reçu cette étonnante capacité de survie qui les caractérise.
Une tendance à l’ésotérisme enfume un peu son esprit et son jugement, une forme de naïveté où réside, c'est certain, son point faible.

• Signe(s) particulier(s) : Le teint blafard et les cheveux très noirs.
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