La maison de la vieille mere

Legolas arriva dans le village de Minas Tirith telle une ombre... Sa pensée s'était peu à peu détachée de son corps au fur et à mesure de son voyage depuis le terrible évènement !

Il n'était plus lui même, il y avait quelque chose de mort au fond de lui accompagné d'un sentiment de haine envers sa propre personne qui le rongeait tout doucement. Il devenait insensible à ce qui l'entourait.

Cependant, le bruit qui régnait dans le petit village le fit revenir au présent. Que pouvait-il bien se passer ? Il avait l'impression de se retrouver quelques temps en arrière quand il y avait...

*La guerre*

Oui, les gens hurlaient et agonisaient un peu partout autour de lui. Il voyait la terreur grandir dans leurs yeux. Des cris horribles retentissaient partout comme des milliers d'échos.
Legolas en fut étourdi... Il se demanda ce qu'il devait faire. Alors il toucha le luth d'Elestel dans le sac et la peur grandit en lui : il oublia ses propres ennuis pour ne plus penser qu'à Elestel. Et s'il arrivait trop tard ? S'il était arrivé malheur à la jeune femme lors de cet incident. Il ne se soucia pas du tout de comment il s'était produit mais il retrouva rapidement ses marques et lança Silen au trot vers la maison de la vieille femme.

Il descendit de cheval et se rua à l'intérieur et sans autre préambule demanda à la mère d'Elestel recroquevillée dans un coin sombre :

"Où est-elle ? Dites-moi qu'elle est en vie je vous en supplie..."

Il avait lâché les derniers mots dans un élan de désespoir, son esprit entièrement tourné vers son amour. Si elle n'était plus de ce monde, alors que lui resterait-il ?

[trop tard je suis a Osgiliath nanananere lol]

La mere d'Elestel se releva un peu, reconnaissant l'elfe a qui elle avait poliment conseillé d'aller voir ailleurs.

-Elle est parti avec son cheval... enfin, avec un cheval. Je n'ai pas eut le courage de la rattraper.

Elle aussi se faisait un sang d'encre pour sa fille, et, dans un élan d'inquiétude et de bonté, elle prit la main de Legolas, en le fixant dans les yeux.

-Ramenez la moi. S'il lui arrive malheur, je ne sais pas ce que je pourrais faire de ma vie. Durant la guerre, je.... ne vivais plus. J'avais crut la retrouver, vous me l'avez enlever. Mais je préfere encore qu'elle soit avec vous que morte !

Cette avoeu lui avait couté toute son energie, elle avait tout dit a un parfait inconnu. Elle lacha la main de l'elfe et s'effondra dans un fauteuil rapéssié et plein de la poussiere de l'agitation.

Les paroles de la vieille femme émurent Legolas au plus haut point. Il serra convulsivement cette main qui lui était étrangère mais qui avait jadis caressé les boucles cuivrés d'Elestel.

Lorsqu'elle s'effondra à la fin de sa confession, il la regarda dans les yeux et dit :

"Je suis désolé de vous avoir causé du tort ... je n'avais pas le droit de m'imiscer dans votre famille, mais je dois l'avouer, je tiens à elle plus qu'à tout autre chose et je vous promets de la retrouver et de veiller sur elle."

Il regarda encore une fois la femme brisée dans cette petite maison de bois. Il fixa alors dans son coeur le souvenir de ce bref rapprochement de deux êtres qui avaient été des ennemis...

Il sortit en faisant un dernier signe de la main. Il se retrouva alors dans la foule épouvantée des villageois et se fraya un chemin à travers. Il remonta sur le dos de Silen et s'en fut à l'extérieur de cette enceinte grouillante de souffrance et de cris.

Il se retrouva donc dans les champs du Pelennor, là où pour la première fois il avait osé avouer à Elestel qu'il la suivrait malgré tout.
Cette pensée lui redonna du courage. Oui, ce jour là il s'était déjà promis de veiller sur elle. Il venait de réaffirmer cette décision et il s'en sentait rassuré.

L'avenir ne leur avait pourtant apporté que de cours moments de bonheur par rapport au malheur qui les avait frappé. Ils s'étaient retrouvés séparés, elle avait été chassée de Forêt Noire, il avait provoqué la mort d'une innocente.

Il regarda vers l'horizon, le soleil se levait. Il murmura alors à l'oreille de Silen comme ont l'habitude de faire les premiers nés. Il lui fit une prière : celle de retrouver Arod, celle de retrouver Elestel.
Alors le cheval s'élança vers l'avenir des deux amants et Legolas se surpit à sourire de nouveau.

La Suite : Galopade

Legolas avait chevauché le plus vite qu'il avait pu afin de prévenir Elestel et sa mère... Alors il ne se soucia pas de la politesse et poussant à la volée la porte de bois de la petit maison en s'écriant :

- Elestel ! Où es-tu ? C'est la guerre il faut partir !

Voyant qu'il n'y avait personne au niveau inférieur, Legolas monta quatre à quatre les escaliers et trouva les deux femmes en train de se quereller pour les bagages... Il maugréa et prenant le bras de chacune d'elle, s'écria :

- L'heure n'est pas à la chamaillerie ! Alors qu'attendez vous pour aller vous réfugier dans la Cité !!

Puis parlant seulement à Elestel :

- Je m'en vais en Forêt Noire prévenir mon peuple malgré ce qui s'est passé avec mon père... Je dois le faire ! Toi restes avec ta mère et attend moi dans Minas Tirith...

Il savait très bien qu'Elestel protesterait : elle tiendrait certainement à l'accompagner mais c'était dangereux !
Entrant comme ça, l'apparence de l'elfe était assez inhabituelle ! Il avait reprit son âme de guerrier, il avait un regard d'acier et des mouvements plus brusques, l'adrénaline palpitant dans ses veines !
Il n'attendit pas la réponse des deux femmes et commença à descendre au rez de chaussée...

Elestel fut interromput dans ses hurlements par son amant qui entra brusquement dans la maison, les prenant toutes deux fermement par le bras. Ni la mere ni la fille ne furent étonnées de son appartition, habituées comme elles étaient a ses entrées sans demander l'autorisation.

La musicienne compris le ton sec de Legolas, elle-même affolée, elle se doutait qu'il l'était lui aussi. Une fois qu'il eut finis ses recommandations, elle attrapa son sac de voyage déjà prêt, son luth, et se stoppa net dans son mouvement pour partir. Elle agrrippa les épaules de sa mere.

-Tu as compris ? Tu prends le necessaire, ton baudet, et tu courres loin d'ici !

En ordonnant l'exact contraire des paroles de Legolas, Elestel courrut dans les escaliers pour le rattraper, ce qu'elle ne fit qu'au rez-de chaussé.

Elle lui attrapa le bras et l'obligea a faire volt face.

-Tu vas pas m'abandonner a nouveau ?

Elle prit un air déterminé devant son air déterminé à lui.

-Allons y.

Elle sortit la premiere de la maison, le menton haut et une marche assurée.

A ce moment une compagnie composé d'Hommes et d'uruk pénétrat dans le village, Galdarith a leurs têtes....

Galdarith:" Fouillait tout le village......confisqué toutes les armes et tout les vivres !! tenait le centre de la ville, instaler une base provisoir, controler toute les identité, arréter tout les soldats vivants ici, arréter tout ce qui est Elfique!! et présenter les devant moi !!! "

Il s'instalat lui est la garnison d'occupation dans la plus grande des maisons a 3 rue de chez la mére de Elestel, dans le salon il fit retiré tout les meubles et mettre sur les murs et la devanture des drapeaux et étendard a ses couleurs!!!

Soldats:" mon seigneur!! quelques paysants ou des soldats ce regroupent et ce révoltent !! mais il ne sont guére armé sir......"

Galdarith réfléshi un peu en silence et dit

Galdarith:" ........ incapables Imbéciles......... * dit il en paralant des révolté*. Libéré les de leurs miséres !!! cela fera un exemple !! "

le soldat frappat sur le torse et sortie...

Citation :

-Tu vas pas m'abandonner a nouveau ?

Il l'avait entendue courir de toute vitesse derrière lui et lorsqu'il lui fit fasse, il vit toute sa détermination dans son regard !
Il répondit en lui prenant le visage dans les deux mains :

- Plus jamais mon Amour, je te le promets !

Il n'ajouta rien lui prenant son sac et il sortirent tous les deux. Seulement, Legolas entendit des pas lourds dans les rues voisines... Il emmena Elestel dans une ruelle perpendiculaire et ils se plaquèrent au mur afin de ne pas se faire repérer...

Puis il lui sembla entendre des hurlements : les gens du Village semblaient en colère !

*Parfait, une diversion tombe à pic !*

Il entraîna Elestel toujours lui tenant la main, à l'opposé du tumulte et ils échappèrent de justesse à la vigilence des Huruk Hai, leurs pas légers comme la brise...
Ils sortirent donc de l'enceinte du village et Legolas siffla afin d'appeler les chevaux. Ils vinrent ensemble au galop.

L'elfe aida Elestel à monter en croupe et il fit de même. Il chevauchèrent donc tous deux vers la Forêt Noire, abandonnant Minas Tirith à son sort... pour l'instant !

A sa grande surprise, l'argument n'avait pas rencontré de contradiction, et Legolas acquiesca a sa "demande". Mais lorsqu'ils sortirent, l'elfe se figea, geste qu'Elestel ne compris que quelques secondes plus tard, quand les pas rapides sur les pavés et le cliquetis des armures parvinrent aussi a ses oreilles. Son amant la plaqua contre une ruelle perpendiculaire, réflexe qui leur sauva probablement la vie.
Une fois les Huruks passés, un grondements général se fit entendre, ce que Legolas semblait prendre comme une bénédiction, mais Elestel ne comprenait pas cela.
Les maisons étaient fouillées sans vergognes, leur habitants maltraité ou tués, et sa mere n'était pas encore sortie !
La musicienne voulut retourner sur ses pas mais déjà son aimé partait en courrant, l'entrainant fermement par la main. La musicienne se laissait emportée sans courir au devant, sans autre résistance que des regards inquiets jetés en arriere et des gémissements a peine audibles, retenant des sanglots.

On monta en selle sans s'être fait repéré, et les chevaux partirent au galop d'eux même.... c'était mieux ainsi. Si elle pouvait sauver sa vie pour sauver celle des autres... mais sa mere ? Etait-elle en vie elle ?

( les monts brumeux )

Legolas fit en sorte de se retrouver de front avec Arod où était juchée Elestel. Il lui prit une nouvelle fois la main, se rapprochant et la caressa doucement afin d'apaiser la jeune femme.
Il savait qu'elle était tracassée par le sort de la vieille femme. Il dit :

- Tu sais, ta mère est assez débrouillarde pour rejoindre Minas Tirith sans encombre... Elle n'aurait pas voulu qu'on l'escorte de toute façon !

Oui, la vieille femme avait plus d'un tour dans son sac et elle devait -elle aussi- avoir profité de la petite révolte des villageois contre l'envahisseur... A moins qu'elle soit allée lutter avec eux ! Cette perspective fit froid dans le dos à l'elfe qui se retourna vivement, comme s'il pouvait encore aperçevoir quelque chose dans la ville qui s'évanouissait au loin.
Il espérait vraiment qu'il ne lui était rien arrivé ! Il se sentait soudain coupable d'avoir cédé à la demande d'Elestel !! Il avait cédé car il voulait plus que tout rester à ses côtés lors de la bataille... Et il ne pouvait quand même pas la renvoyer maintenant dans la ville assiégée pour qu'elle s'assure du devenir de sa mère !

Il sourit quand même à la musicienne, faisait semblant de n'avoir aucun doute sur ce qu'il avait avancé et il ajouta, pour changer de sujet :

- Nous ne nous arrêterons pas en route, nous n'avons pas le temps ! Si tu veux te reposer nous monterons tous deux sur Silen et Arod suivra tout seul.

La suite : Terrible Dilemme