La Terre du Milieu : Chroniques du Quatrième Âge
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 En bordure forestière

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Elúad Thingol

Elúad Thingol


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Race, Pays : Sindarin d'Edeníand
Metier : Gné? Ben, sans...
Date d'inscription : 02/08/2008

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MessageSujet: En bordure forestière   En bordure forestière EmptyMar 21 Avr 2009 - 23:08

[Puisque la malédiction semble abattue sur moi et que tous mes compagnons de roleplay disparaissent les uns après les autres dans les limbes de l'oubli, je m'en vais poster en Lothlorien, en espérant que ma venue ne chassera pas Nessameldë comme par enchantement^^.]

Deux longues et laborieuses semaines avaient passé depuis que les Edeníadrim avaient rencontré à tout hasard un rôdeur le long des routes. Il leur avait vaguement indiqué qu'il y avait des royaumes elfiques non loin, mais ne s'était pas étendu sur le sujet.
Méfiant, inquiets, et surtout profondément mal à l'aise à l'idée même de devoir se déplacer en milieu forestier, les Orientaux avaient passé de longues heures à palabrer et tersiverger, avant que finalement tout le monde fut d'accord.

Les sombres méandres et entrelas qui caractérisaient Eryn Lasgalen ne leur avait honnêtement pas dit grand-chose. Aussi, ils l'avaient assez largement contourné, en se demander s'il se pouvait vraiment que certain de leur congénères puissent vivre dans une telle mer de verdure hostile.
Puis, ils avaient trainé, évitant toute âme vivante, ne sachant pas vers où se tourner et de plus en plus fébriles et démunis. Petit à petit, le doute et le poids d'un désespoir naissant avait courbé leurs épaules. Et si l'Ouest n'était qu'une triste terre de désolation, une jungle où rien ne poussait ni ne vivait qui ne soit complètement asservi à d'animales modes de vie?

C'était à l'aube qu'Helyan, parti en éclaireur deux jours plus tôt, arriva en courrant, essoufflé et exalté.


Helyan: "Mellyrn! Des mellyrn! J'ai vu des mellyrn!"

Ses quatre compagnons, encore aux portes du sommeil, se levèrent d'un bond pour accueillir son étrange excitation.

Andunë: "Mais de quoi parles-tu donc? Explique-toi calmement, tu as l'air toute chose!"

Helyan: "Ce n'est qu'une trentaines de miles plus bas, il y a une espèce de vallée, avec plein de mellyrn."

L'aventurier affichait un sourire fier et presque fou d'exalation, qui ressemblait bien peu à l'habituelle sobriété d'Helyan, preuve s'il en fallait du point où en était leur situation.
Mardall, le premier, comprit ce que voulait dire son compagnon, et, dans une impulsion de soulagement, lui sauta dans les bras.


Mardall: "Que la grâce d'Eru soit avec toi, on y est arrivé!"

Andunë: "Arrivé où? A quoi? J'aimerais bien des explications plus claires..."

Les deux frères affichaient un même regard rempli d'incompréhension et d'inquiétude, mais Eluad commençait à entrevoir ce que signifiait ce mot.

Elúad: "Mellyrn... Il est rare que ce type de végétations pousse loin des légendes, à ce qu'il me semble."

Helyan opina du chef avec une calme certitude, et son sourire s'élargit.

Elúad: "Va-s'y, raconte-nous tout! Tu en as vu? Des elfes d'Occident?"

D'un geste, il invita son compagnon à venir s'asseoir près de leur petit feu et lui servit une tasse de thé. L'ancien Célégormite but à petites gorgées, laissant passer son excitation, puis, voyant ses co-voyageurs assis en cercle autour de lui, posa sa tasse et se mit à raconter.

Helyan: "Je suis arrivé en cours de soirée hier, et j'ai tout de suite vu le changement. Là-bas, ça ressemble à Doriath: une puissante force entoure la vie et les terres de son halo. Curieux, je me suis approché, et j'ai été saisi de stupeur en reconnaissant ses arbres que je n'avai plus vu depuis bien longtemps. Des mellyrn, par dizaines, par centaines, juste plus loin que la lisière des bois, pas si grands et forts que dans les temps anciens, mais indéniablement sains et soignés.
J'ai rampé jusqu'au bord du territoire, n'osant m'approcher plus de peur de crever cet anneau, et j'ai attendu sans trop savoir ce que je cherchais. C'est alors que je les ai vu."


Un cri d'excitation et de curiosité traversa le groupe. Les quetsions fusèrent d'une seule voix.

Mardall: "Des elfes, tu en es sûr? Par Tulkas, as-tu pu distinguer s'il s'agissait des Noldor?"
Elúad: "Certain de ce que tu as vu? Par toutes les constellations de Varda, je n'arriverai pas à y croire tant que je ne l'aurai pas vu!"
Anarowë: "Nous ressemblent-ils? A quoi ressemblaient-ils? Raconte!"
Andunë: "Incroyable! Ils vivent vraiment là-dedans?"

Helyan leva les mains pour les arrêter.

Helyan: "Du calme, je ne peux répondre qu'à une seule question à la fois! Je n'ai vu que des silhouettes encapuchonnées, et de très loin. Je pense que c'étaient des elfes, vu leur démarche, mais je peux me tromper: la distance ne me permet d'être catégorique. Je ne les ai vu que très furtivement, mais je crois qu'ils avaient des arcs sur leur dos. Ils venaient de la forêt, en sont sortis un instant, puis y sont retourné. Ils étaient deux.
J'ai pris peur, croyant qu'ils m'avaient peut-être repérés, et je suis revenu aussi rapidement que possible."



Ce soir-là, ces plein de rêves claires d'espérance que les Edeníadrim rejoignèrent les chemins de Lorien...


Le lendemain, vers midi, perché sur sa monture, Elùad plissait ses paupières déjà pas très ouvertes, une main en visière, tentant de sonder au-delà de l'épaisse couche d'arbres.


Mardall: "Je t'ai rarement vu aussi impatient, fils-soeur. On dirait que tu viens à peine de passer la barre du siècle!"

Elúad: "C'est ça, rigole pour oublier tes craintes, Mardall Cothiond! Tu es de loin le plus fébrile de nous tous, toi qui espère que le temps aura effacé tes crimes."

Sèchement, le Célégormite se laissa dépasser et retourna à l'arrière de l'équipée.
Son ancien mentor, tout à l'avant, les menait consciencieusement, perdu dans ses propres réflexions. La lisière de la Lothlorien n'était même plus à une mile, et il se sentait un peu inquiet de traverser ainsi ce qu'il avait ressenti l'autre fois. Son impression d'alors le hantait. Se pouvait-il que Melian soit de retour? Qu'est-ce que cela signifierait pour lui? Pour eux tous? Un sentiment douloureux qu'il croyait relégué à ses pires souvenirs lui retournait les tripes: Helyan n'avait pas peur, il était carrément terrorisé.

Farouche, tous plus inquiets et craintif les uns que les autres, les Edeniadrim descendirent de leur monture pour se glisser sous la voûte des arbres. L'impression que les yeux de la forêt les observaient leur faisait pression.
Peur, exaltation, curiosité et espoir se mèlait à différentes doses dans leurs esprits, y instillant une humeur instable. Ils le savaient tous: bientôt aurait lieu un instant historique...
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