Deux bien étranges messagers

Elrond observa les deux messagers et s'attarda plutot sur l'homme que sur l'animal. Ses yeux n'était guère rassurant et apportait surement quelques nouvelles sombres ...

"Les animaux des mages sont souvent télephates."


Voyant que le loup était tombé au sol, il s'approcha de lui, s'agenouilla...

L'homme le regardait avec un regard enjoué. Il semblait trouver drole qu'Elrond tente de soigner l'animal. Il s'assit un peu plus comfortablement et observa la scène avec le plus grand interêt, énervant au plus haut point le garde, qui finit par s'écrier:
"Quel est le motif de votre sourire, si je le puis, et que faites-vous ici?"
L'homme commença franchement à rire!
"Tentez seulement de vos moyens de le sauver, je ne connais que trop bien ses flèches et elles sont remplies d'un poison indésselable et mortel! Et le motif de ma présence..."
Il baissa la tête et sembla s'attrister, et répondit avec la voix de l'enfant à son père:
"je n'ai pas à vous le donner, je ne mettrai pied dans votre demeure sans ordre et contrainte."
Le garde commençait à s'énerver, il n'aimait pas les gens impertinents de la sorte."Soit...(se tournant vers Elrond)J'attends vos ordres..."

Ecouta attentivement l'homme ... Puis regarda à nouveau la bête sur le sol.
" Je crois bien que cette flèche l'a juste frolé, nous pourrons le soigner!"
Elrond savait que l'animal avait surement échappé de justesse à la mort mais, l'homme le déconcentré beaucoup. S'adressant à l'homme:
" Qui a tiré la flèche sur cet animal, vous ? "

"J'ai l'habitude de tirer sur les sentinelles inoportunes, qu'elles soient humaines, elfes ou autres! Et vous croyez qu'elle l'a juste frolée, vous n'avez pas encore bien observé! Cette blessure remonte à deux jours..."
Il se remit à sourire en prononçant ses paroles, puis rebaissa la tête, mais Elrond devinait bien que ce sourire était faux, et eut raison...car une larme perla d'en desous du capuchon...

" Vous dites ça, vous me prenez pour un idiot, je sais bien reconnaitre une blessure qui date de deux jours ... Voyez-vous si cet animal était resté sans soin pendant deux jours il serait surement mort ..."
Se pencha vers l'animal, posa la main sur la blessure de l'animal, ferma les yeux pour se concentrer et pour oublier l'homme capuché ...
Il commenca à réciter des formules elfes ...

L'homme le regarda avec le plus grand intérêt pendant un instant, mais les formules d'Elrond ne semblaient avoir aucun impact sur les blessures du louveteau, non seulement parcequ'il n'était que très peu concentré, mais de plus, sans oser l'admettre, il n'avait pas encore réussi à déterminer la nature du poison... L'homme releva la tête et observa longement et sous toutes ses coutures la demeure de Fondcombe. Il ne semblait pas à son aise, ni très en forme, et le garde, de plus en plus irrité par les réactions des plus impolies de ce type louche, n'attendit pas plus longtemps les ordres de son Seigneur et monta à sa rencontre d'un pas déterminé. L'homme se leva farouchement et, quelques instants, il firent face à face, mais le garde déclina vite ses yeux et s'approcha encore de plus près, prêt à lui crier dessus de s'en aller s'il n'avait rien d'autre à faire ici, mais l'homme, avec un geste de repoussement, s'écroula au sol. Il chuta de de son rocher et attérit presque à côté de Elrond. Il semblait évanouit, et le garde redescendit le chemin avec hâte.
"Seigneur, je...euh, mais..."
L'homme réouvrit les yeux et se redressa avec la plus grande peine.
"Pas d'excuses, l'Elfe! Je n'ai besoin de personne!"

non c bon je n'est rien di.......hihi
.......la sentinelle est toujours blaisser et tout les tralala!ok.......c'est bon.....

[HJ: je veux bien, mais le loup, il ne devine rien de toi, à la base, fin, j'ai du mal, puis, j'essayais de cacher a Elrond qui est mon perso...alors, si le loup dit out tout de suite, ça ne m'arrange pas trop...]

HJ: comment ça se fait que le loup se soigne tout seul ??!!
Et je pense que c'est mieux que je ne saches pas tout de suite qui est Vardë non ?

HJ= ben, on fait comme si Radagast n'avait rien dit...aça me semble le mieux, non?

hj: on attend comme même peu-être sa réponse c'est plus poli... :p

[HJ: j'ai rien dit!hihi.......dsl!!!]

[HJ: C'est rien mon 'tit oiseleur tout enficelé au fond de la charette de Stéry et Gölfing...loooool, je me demande comment tu vas t'en sortir...J'attends la suite!]

[HJ:ba......oué mais "logiquement" va peut-étre y'avoir un combat!MAIS cela reste à voir biensur ! je vais aller poster dans les plaines du Mordor...à toi de voir la suite je ne t'en dit pas plus!]

L'homme fouilla à son tour dans sa besace après avoir regardé Elrond sortir les plantes en fronçant des sourcils, et en sortit un petit bouquet d'herbes odorantes. Il le lança en direstion d'Elrond.
" Ces herbes soignent les blessures du poison de mes flèches, mais uniquement celui-là. C'est assez efficace. Pour pouvoir tuer quelu'un, il faut aussi pouvoir le soigner, c'est bien connu."
La voix de pardessous le capuchon était devenue plus rauque et moins certaine, plus faible, comme si elle était étouffé et lointaine... L'homme s'avança vers la sortie, son pas était pénible et on remarquait fortement une tache rouge qui, au niveau de la hanche, croissait à chaque pas...

Attrappa les plantes, et avant de soingner l'animal, il se leva et s'avanca vers l'homme. D'un pas lent.
De quel coté êtes vous ?Pour attaquer un animal puis le sauver de la mort par la suite ... ?

"Je ne connais pas la notion de côté que vous utiliser, et si vous me demander si je vous suis hostile, je ne pourrai en juger qu'après longue étude. Mais j'aime les animaux, je croyais seulement que celui-là était une métémorphose ou un animal enchanté, et il me gênait dans mes démarches. Je ne tue personne sans cause juste, hormis les Orcs et mes ennemis, et je n'attaque que par nécessité."
La voix de l'homme s'étouffait de plus en plus, et devenait un murmure quasi incompréhensible, si rauque et si faible qu'elle ressemblait presque à celle d'un Orc blessé.
[HJ; Quelle comparaison poétique!MDR]

" Et bien, vous n'avez pas l'air en forme... Je veux bien vous acceuillir cette nuit dans ma demeure, si vous le souhaitez ..."
Elrond avait longtemps hésitait à " l'inviter ", avec un doute sur cet homme étrange malgré tout, il pensait qu'il ne devait pas être dangereux mais son état était plutot mauvais ....

L'homme sembla s'étonner de la proposition d'Elrond. Il parla entre ses dents, comme pour lui-même.
"Longues furent les années depuis que le Farother n'a eu nul compagnon, longs furent les temps depuis que ses pieds n'eurent frolés les Terres des Elfes, et pourtant, les fuit-il? Nul ne le sait, mais il en a peur, de ceux qui un jour on été de sa race... Des à présents, il l'ont nommé comme les bêtes, et le chassent de chez eux sous la lunes, aux pleurs des étoiles, même si le soleil les attendrit et les calment. Et lui fait partie des bêtes des bois, chassant à la lune voilée des arbres ceux qu'ils jugent mauvais, chassant pour sa survie... Que lui ont-ils offert, le peuple des Immortels? Le malheur et la dureté du regard, la pitié d'un jour, et la haine, le désarroi. Il l'ont appellé le Noir, celui qui ne fait plus partie des vivants, le Solitaire... Mais l'a-t-il réellement choisi? Non, le Farother ne foulera plus de ses pieds les Terres des Immortels que par la contrainte ou la demande sincère. Mais la demande de celui dont parlent déjà les légendes les plus héroïques est remplie de craintes, et il l'offre par pitié, pitié de ses maux temporaires... Est-ce là sincère?"
Il leva la tête vers Elrond, l'interrogant du regard. Ses yeux étaient profonds et emplis d'une tristesse et d'une forte mélancolie, sans pourtant reffléter la profondeur de ceux des Anciens Elfes, il avaient tout de même quelque chose de passé par les âges, de déstabilisant, de différent...

[HJ: "Farother" signifie en Quenya (langue des Elfes de la Nuit) "Chasseur Solitaire". C'est ainsi que Vardë se nomme lui-même de façon péjorative. un peu sur les bords le petit monologue...lol]

Ecoutant ce récit, Elrond le regardait attentivement.

" La pitié, qu'est ce que c'est ? La bonté d'offrir à un homme, une nuit confortable, et des soins, si vous appellait cela de la pitié, alors oui j'ai de la pitié, mais ne doutez pas de moi, ma demande est sincère, je vous invite cordiallement à venir passez la nuit dans ces terres protégées ... "
Elrond disait sagement, en regardant Vardë dans les yeux.

L'homme observa un instant le paysage autour de lui, troublé par la réponse d'Elrond.
"Les légendes ne mentent pas, mais trop long fut le temps ou j'osais encore la confiance. Je n'ai besoin de nul aide, et je ne recherche de nul façon de demeure, même provisoire."
Il semblait un instant avoir retrouvé son impertinence, courouçant à nouveau le garde.
"Si vous n'osez même plus avoir confiance en la demeure la plus pure de tous les temps, ou est votre esprit! Même les hommes les moins sages aiment cet endroit, et vous ne semblez pourtant, ni par vos propos, ni par votre apparence, faire partie de ceux-là!"
"Mon esprit est en une demeure plus pure encore que celle-ci, une demeure que certains nomment Amour, et cette demeure réside pour moi à l'endroit de toutes mes craintes... Ceux qui y vivent y sont apparentés,Elrond Semi-Elfe, et ils ne m'ont porté que malheur et doute. Mais soit, la route est longue, vos paroles ne sont nullement tachées par la pensée de vos yeux, j'accepte. Mais je n'accepte les services que donant-donant, demandez-moi, j'obéirai."
Durant ses paroles, sa voix s'était mué de l'assurance au doute, pour se terminer par un timbre clair, ne masquant plus sa voix dure et puissante d'Elfe, ni son caractère d'enfant.

" Le seul ordre que je te demanderais sera de respecter le calme et le silence de mon unique et paisible royaume ... Et je t'en remercirais, quel est ton nom ? "
Elrond avait oublié ses doutes et était confiant en l'homme si mystérieux et douteux du par avant.