Il faisait froid, comme toujours en cette période de l’année.
Erosolde était un petit poste de garde du Rohan qui servait à épier les activités de l’Isengard dans la région depuis son « réveil ».
Lundar, officier de cavalerie, avait été muté dans cet endroit peut hospitalier pour cause de non respect des consignes réglementaires de l’armée.Bien sur, il enrageait que le sort l’ai désigné pour cette tache ; mais il accomplissait néanmoins son travail avec cœur et entrain, espérant sortir d’ici au plus vite.
-« Vous n’avez rien remarqué d’anormal depuis ce matin ? »Demanda t-il a un homme chargé du tour de garde.
-« Eh bien, capitaine, Orthanc est étrangement calme…les marteaux se sont tus dès hier soir.Une épaisse fumée c’est en revanche déposé sur toute la région et nous avons du mal a voir la vallée. »
-« Hum…voila qui ne présage rien de bon.Avez-vous pensez a envoyer une patrouille ? »
-« Oui, capitaine.Mais elle n’est toujours pas revenue et… »
A peine ces mots furent-ils prononcés qu’une chose ronde traversa la fenêtre et vin rouler sur le sol, devant leurs yeux ébahis. Un sergent souleva le tissue qui le recouvrait et poussa un cri.
-« Capitaine ! C’est une…une tête ! La tête de l’officier de patrouille ! »
Tout devint alors clair dans l’esprit de Lundar : ils étaient attaquer par les armées de Saroumane ! Tout ce calme n’était pas naturelle ; comment avait-il pu se laissé berner ! C’était si évident !
Des hurlement sauvages retentirent bientôt dans la cour du petit fortin, suivit du son terrible d’une cloche.
-« Tous a vos postes ! Nous sommes attaqués ! »
Le peut de lumière créait un réel handicape pour les soldats du Rohan alors que cela arrangeait au plus haut point les Uruk-hai. Ils étaient, en plus, extrêmement nombreux et les pauvres gardes furent débordés de toute part. Des flèches enflammées fusèrent de partout et embrasèrent rapidement les tours et le corps principale du bâtiment.
Notre officier combattit vaillamment ; il trancha le fer et la chaire a maints endroits.
Rien ne semblait le faire faiblir.
Mais l’Isengard produisait de puissants guerriers et un arbalétrier parvint a tirer un carreau qui atterrit dans la gorge de notre homme.
Il s’effondra avec un râle pendant que du sang coulait a flot de sa bouche.
Un Uruk a très grande taille et qui semblait être le chef, s’approcha du corps agonisant et lui transperça d’un coup sec sa cage thoracique.
-« Rhaa ! »Dit-il « Rien ne peut échapper au fléau de la Main Blanche ! »Puis il se tourna vers ces troupes.
« Mes frères, tout le sud des Monts Brumeux est a nous ! Victoire ! »
Une immense clameur répondit a ces mots ; une clameur qui résonna même jusqu’aux oreilles de Galdarith, le seigneur de la Moria…