Combat aérien

Invité

"J'aurais peut-être la chance d'y aller un jour!" lui dit Lyam, pensif.

Il s'assit à côté de la jeune femme sur le muret et resta un instant silencieux, ne sachant pas trop quoi dire. Il se baissa ensuite, ramassa un morceau de bois et entreprit de le tailler à l'aide de son petit couteau de poche. Pure occupation.
"Alors comme ça, tu connais le Moredhel... D'où? Moi, je l'ai rencontré en forêt de Fangorm où il m'a un peu près sauvé la vie... J'avais été empoisonné et il m'a donné des remèdes."

Invité

La jeune femme sourit quand il parla du Moredhel...Amilya répondit:

"Où est ce que j'ai rencontré Vardë?
Ah....tout une histoire...
C'était à Fondcombe...il était venu pour une visite et on s'est rencontré prés du fleuve dont je vous ai parlé...Je devais partir chercher quelque chose et lui il devait partir aussi...il a proposé de m'acocmpagner...et voila..."

Sindawen répondit rapidement à l'Humain.
"Moi, je sais pas d'où je viens, et je m'en fiche!"
Elle suivit Lyam et Amilya, ainsi que leur discution, avec vif intérêt.

Vardë avait fini par être contaminé par le rire de Hamas, et leur crise dura quelques bonnes minutes. Reprenant enfin leur sérieux, ils rejoignirent l'Elfe et l'Humain. Vardë souria.
"N'essaie tout de même pas d'en faire des sous-entendus, hildor..."
Sindawen leva la tête vers lui.
"Moi, je risque d'en faire, te connaissant, mais au sujet de quelqu'un d'autre..."
Vardë la regarda, puis regarda Lyam, et sourit de plus belle.
"Dis donc? Mon paranoïa déteindrait-il sur toi, petite demoiselle? Je ne suis pas un Orc! Je vais pas le manger, le gondorien..."
"Moui, bon, mais admet que ce n'est pas dans tes habitudes de prendre un compagnon quand tu es poursuivi..."
Vardë haussa les épaules et s'assit en face de ses amis, vite imité par Hamas.
"Ce n'est pas parce qu'on me nomme Eredhel que je n'ai pas droit à des amis..."
Il gratifia la louve d'un petite coup de pied amical dans les pattes et Hamas leva les yeux aux ciel.
"Et pourtant, combien de fois ne m'a-t-on pas dit que je me balladait avec un fou..."
Le Moredhel le regarda de travers, et les deux amis repartirent dans leur crise de fou-rire...

[Il est chouette, Vardë: soit il chiale, soit il hurle, soit il se bidonne...^^]

Invité

hj: Mdr!

dj: La jeune femme observait les deux "gamins"rirent encore et encore...Amia leur dit:

"Bon on ne va pas s'éterniser là, non?
En ce qui me concerne, j'ai ma quête à terminer!"

Amilya réajusta sa tunique, son arme et alla détacher sa jument...Elle se retourna vers personne, et commença à partir...Il fallait qu'elle retrouve Fingolfin qu'elle lui dise quelque chose; elle ne pouvait plus trainer à aller chercher tout le monde partout, elle partirait seule chercher ce qui lui fallait chez les orcs.

Invité

Lyam avait assisté un peu perdu à la conversation - sans rien dire cette fois. Apparament, le Moredhel était un drôle de personnage qui passait quelques fois pour un fou et qui ne se laissait pas facilement accompagner par des inconnus. Lui, en l'occurence. Il avait donc eu de la chance d'être "accepté" en tant que compagnon de voyage.

Le jeune homme regarda Amilya s'en aller et lui fit un signe de la main.
"Au revoir, ravi d'avoir fait ta connaissance."

Ensuite il se tourna vers les deux elfes, et leur dit, d'un ton joyeux, qui ne tranchait pas avec leurs rires:
"Hum... Hamas, c'est cela? Enchanté, Lyam."

Le jeune gondorien s'adressa alors à Vardë.
"Le soir tombe, Moredhel. Où comptez vous passer la nuit?"

Lyam redoutait de devoir quitter ses nouveaux amis dés maintenant. Il espérait rester encore un peu en leur présence.

Hamas souria à l'humain.
"Exact! Enchanté."
Vardë avait reprit son calme et son sérieux. Il regardait Amilya s'éloigner, l'air pensif. Il la rejoindrait plus tard...
"Je ne sais pas trop... Pour ma part, je ne suis pas du tout fatigué."
Hamas fit signe que lui non plus.
"Sans vouloir te vexer, Vardë, j'aimerais rentrer rapidement chez moi. Je ne veux pas laisser ma femme et mon fils dans l'embaras."
"Alors, nous partirons demain à l'aube, et je t'accompagnerai jusqu'en Lorien."
"Mais tu es fou! Ils ont sûrement dû augmenter la garde des frontières! Tu vas te faire tuer!"
Vardë lui jeta un regard noir, faisant comprendre qu'il ne voulait pas qu'on parle de cela devant Lyam, et se dirigea vers l'auberge la plus proche.

Invité

Lyam ne vit pas les regards foudroyants du Moredhel. Il avait d'autres problèmes en tête. Qu'allait-il faire, lui? Rester ici? Il n'en avait aucune envie... En fait, c'était la première fois qu'il revenait à Minas Tirith depuis quatre ans et il n'avait aucune envie de revoir son frère ou sa mère ni de rester plus longtemps.

*La Lorien? C'est l'occasion inespérée... On ne m'arrêtera pas si j'accompagne deux elfes, non?*

"Tu viens de la Lorien, Hamas? Toi aussi, Moredhel?" demanda-t-il pour penser à autre chose.

Invité

Un oiseau, posait sur une branche, semblait étre poster là de puis pas mal de temps. Il observer les personnes parlait entre elles. L'oiseau aperçu Sindawen, il siffla quelques paroles que ceul elle pouvait comprendre.

"Sindawen! C'est maître Radagast qui m'envoi, il aurait besoin de te voir! Si tu peut dit le moi tout de suite, car il est presser!"

[HJ:Je m'incruste^^ si sa ne vous gêne pas]

Invité

(hj: Sympa le Vardy mdr!!)

La nuit commencait à s'installer et la jeune femme s'enfoncer dans l'immensité de la cité..personne ne la suivait

*Peut être devrais je partir tout de suite?!*

Se dit elle mais il fallait au moins qu'elle prévienne Fingolfin.

[HJ: Nuance: Amilya se barre sans rien dire, Vardy ne comprend pas et croit qu'elle lui en veut pour une chose quelconque^^ C'est pas grave, Radagast, temps que tu me laisse le contrôle de miss Sindawen, j'y tiens^^.]

Hamas acquiessa et Vardë serra les poings sans répondre. Son ami s'en rendit compte et posa sa main sur son épaule. L'aubergiste, un homme joufflu, eut vite fait de parer deux chambres à l'intention des voyageurs, et les trois jeunes hommes montèrent à l'étage.
Les chambres n'étaient pas de grand luxe, mais de grande suffisance pour y passer une nuitée. Hamas et Vardë laissèrent Lyam aller dormir, et se mirent à parler doucement en elfqie dans la pièce qui leur était destinée, jusqu'au chant du coq.

Sindawen sourit à l'oiseau et jeta un regard à Vardë. L'Elfe acquiessa et s'abaissa un instant.
"Dépêche-toi, alors, petite demoiselle. Mais n'oublie pas que tu vas manquer au vagabond des grands chemins que je suis."
La louve le lècha.
"Je reviendrai vite, c'est promis Vardë!"
Elle s'en retourna en courant derrière l'oiseau.

Invité

La nuit tombait désormais complétement sur la citée et malgrés que celle ci était réputée pour être bien cadrée mais Amilya savait que dans chaque ville il y avait de mauvais fréquentation et avec sa "chance" elle se perdit et trouva dans des coins non éclairés, juste par la lune, fréquentée par des louches...La jeune elfe entendait murmurer quand elle passa:

"Tient une nouvelle recrue.."

"Plutôt de la viande fraiche oui..."

"Bien vu!"

A cette petite disctution, Amilya accéléra le pas...Il fallait qu'elle trouve le palais, alors elle demanda à une femme:

"Euh..bonsoir!
Pouvez vous m'indiquez le palais s'il vous plait!"

La femme lui cracha sur les chaussures et continua son chemin...Ces comportements anormaux affolérent de plus en plus la jeune Girune :

*Mais pourquoi je suis partie!
J'en rate pas une!*

Puis elle décida de faire demi-tour mais un jeune homme lui barra la route et la regarda avec un air de pervers:

"Non tu partiras pas ma jolie!"

"Laissez moi tranquille!"

S'exclama Amilya de plus en plus inquiéte et le jeune homme laissa éclater un rire bien grave:

"Ah que j'ai peur!"

Fit il en mimant de trembler:

"Tu ferais bien!"

Déclara, séchement et d'une froideur sans nom, Amilya, le jeune homme se pensant invinsible saisit la jeune elfe par le poigner et la traina derriére lui:

"Viens ici toi!"

Mais l'elfe fit une contorsion, donna un gros coup de coude dans la machoir de son assaillant qui perdit l'équilibre et la jeune femme l'assoma d'un coup de pied à la tête, puis évidemment, les amis du blessé qui avaient vu la scéne s'écriérent:

"Rattrapons là!"

Amilya s'était aussitôt mise à courir comme une furie à travers les rues...Il fallait à tout pris qu'elle trouve une auberge

*Mais où?*

Ce moment d'inatention lui couta un coup de lame dans le cou...Amilya perdit l'équilibre et du sang gicla de derriére son cou, elle jura en elfique, malgrés sa course, elle reprit sa course...Elle arriva dans des rues bien éclairées et se retourna vers les jeunes qui la poursuivait, levant son épée:

"Allez venez vous battre minables!"

Mais les garçons qui ne voulaient pas être vu en pleins jours par tout les passants partirent en courant et Amilya rangea son arme sous le regard de tout les gondorien inquiets...Puis la jeune femme demanda à un homme:

"Pouvez vous m'indiquer une auberge s'il vous plait?"

L'homme acquiésa et lui montra le chemin d'une auberge...

"Merci Monsieurs!"

"Mais de rien ma jolie!"

La jeune femme sourit et suivit les indications de l'homme...Amilya avait renoncée à aller au palais ce soir, elle irait le lendement matin si elle le pouvait...La jeune femme avait mit sa capuche en soie noire pour ne pas qu'on voit sa blessure et qu'elle saigne encore plus...Elle entra donc dans l'auberge qu'on lui avait indiquée, sans enlever son capuchon elle demanda au tavernier:

"Bonjour!
Avez vous une chambre pour moi s'il vous plait?"

L'homme la regarda étrangement:

"Euh...
Il m'en reste une ou deux au second étage...Mais je ne veux pas d'embrouille dans mon auberge!"

Amilya sourit:

"Ne vous inquietez pas!"

"Voulez vous diner?"

"Pourriez vous l'apporter dans ma chambre s'il vous plait, j'ai besoin de silence et de calme!"

L'homme acquiésa:

"Ma femme vous l'apportera d'ici peu!
Et voici votre clés!"

"Merci bien!"

Puis la jeune femme, prenant la clés de la chambre qui lui était destinée monta au second étage..Elle longea le couloir et entendit des éclats de voix familier...Amilya s'y dirigea et vit à travers l'entrebaillement d'une porte Vardê et Hamas en pleine discution...

*Manquait plus que ça!*

Ce dit l'elfe qui voulut repartir mais elle se fut renverser par un jeune homme:

"Scusez!"

Lui dit elle

"Ce n'est rien!
C'est ma faute."

Expliqua la jeune femme et évidemment les deux hommes dans leur piéce avait entendu le tapage...

(hj: Ok ^^!
Mais entre un Vardy qui soit pleure soit rit, et une Amilya qui se barre et pas douée en prime on est bien! llooooll)

Par l'entrebaillement de la porte, la discution des deux elfes était compréhensible, pour qui comprenait le quenya bien sûr... Leur ton n'était plus aur rire, mais aux inquiétudes...
"Je refuse que tu viennes avec moi, Vardë. Tu vas te faire tuer."
"Je sais me débrouiller, et le gondorien sera là aussi. Ne t'inquiète surtout pas pour moi!"
"Pas seulement pour toi..."
"Ecoute, Hamas... Je ferai si vite que personne ne me verra, c'est juré. Je ne peu x tout de même pas...non, ce serait impensable..."
"Tu es bien trop sentimental, Silmë, et ça t'a déjà couté un bannissement! Iras-tu donc vraiment jusqu'à la mort? Juste pour elle?"
"Oui... J'affronterais tout les Valars s'il le fallait, juste pour un regard d'elle. J'irai jusqu'au coffins d'Arda, et j'en reviendrais, je changerais de vie, d'être, je ferai n'importe quoi..."
"Alors, je doute que le petit Hamas ait le pouvoir de t'arrêter. Sache juste que je ne veux pas qu'il t'arrive malheur! Tu prendras garde!"
Vardë acquiessa, la tête baissée. A la lumière de la bougie, il semblait rêveur, plus doux et ailable d'apparence que d'habitude. Ses yeux bleu sombres étaient partis dans ses souvenirs, mais un bruit les coupa. Hamas sursauta et alla à la porte.
"Amilya? Nous te croyons déjà partie!"

Invité

Le sang coulait de plus en plus abondamment...Elle avait entendu et comprit la conversation des deux amis...

*Voila le secret que cache Vardë...
L'amour...*

Cette pensée lui lacha un sourire douloureux et elle sursauta à l'arrivé d'Hamas..La jeune femme enleva son capuchon et montra sa blessure de plus en plus grosse à l'elfe:
"Jme suis fais attaquée.."

Dit elle assez faiblement..Et elle continua:

"Surveille Vardë...
Il ne faut pas qui lui arrive un malheur..."

Et elle se retourna, partit vers sa chambre mais au bout de quelque pas, elle chancela, tomba contre le mur, elle perdait trop rapidement du sang..

Invité

Lyam venait de se réveiller. Un boucan terrible dans le couloir l'avait fait sursauter et émerger de son sommeil. Il mit ses vêtements en vitesse et sortit pieds nus dans le couloir pour voir ce qui ce passait. La jeune elfe de la tantôt, Amilya, était là, mais plutôt en mauvaise posture... Elle gisait par terre, laissant dans son sillage une trainée de sang coagulante. Hamas était déjà presque penché au-dessus d'elle, et dans la pénombre derrière lui se découpait la silhouette du Moredhel.

Le jeune homme courru vers sa chambre dont la porte était restée entre-ouverte, se précipita au lavabo et prit les serviettes propres mises à la disposition des voyageurs. Il refit le même chemin dans l'autre sens et les tendit à Hamas. Peut-être pourrait-il étancher le sang et stopper l'hémoragie? C'était comme cela que sa vieille mère soignait ses blessures. (De ce côté-là, elle avait été d'ailleurs bien gatée ... Car Lyam se faisait cotidiennement des blessures à cause de son tempérament agressif.)

Hamas était accourru, voyant Amilya en mauvaise posture. Il la rattrappa délicatement par la taille, l'aida à s'asseoir, et commença à examiner la blessure tout en chuchotant.
"Tu nous as entendu... Alors, tu comprends que je ne peux rien..."
Vardë, attiré par le bruit, passa sa tête dans le couloir, re-rentra, et revint avec son sac, qui contenait encore des herbes médicinales. Le boucan attira également l'oppulent aubergiste...
"Héla! Qu'est-ce qu'il se passe, ici! Moi, je ne veux pas de bordel chez moi!"Le ton sec de Vardë ne lui laissa pas de réplique.
"Non? Alors, donnez un coup de main, cette dame est blessée!"
"Et vous êtes médecin?"
Le Moredhel ne répondit pas, à part un grommelement énervé.
"Nan, son infirmier personnel..."
Décidément, Amilya avait le chic de toujours se blesser quand il était à proximité... Il se mit à poser quelques herbes en silence, , nettoya les blessures avec les serviettes approtées par Lyam et pansa le tout avec un pansement de l'aubergiste. Hamas, l'aidait, et leur silence trahissait en échanges de regards leur immense complicité. Vardë soupira un bon coup, et regarda Amilya. Ses yeux étaient doux, et soulagés. Il lui sourit et s'assit près d'elle.
"Voilà... C'est fait... Cette fois-ci, je t'aurai été utile..."

Invité

Lyam avait observé avec curiosité comment le Moredhel s'y était prit pour soigner Amilya. Tout cela, il en prenait note dans un coin de sa tête et retenait les détails. Peut-être cela pourrait-il lui servir un jour?

L'elfe allait mieux. Elle pouvait s'asseoir. Le jeune gondorien s'assit donc lui aussi contre le mur, à quelque distance d'Amilya, d'Hamas et du Moredhel...

Il attendit la suite en silence.

Invité

La jeune femme s'était laissée faire, avait fermée les yeux tellement son mal de tête était puissant et douloureuxx...elle entendait la voix de Vardë et celle de l'aubergiste qui parlaient...Elle eut un leger sourire quand son ami dit qu'il était son infirmier personnel puis quand elle se sentit mieu, l'aubergiste partit elle ouvrit les yeux et regarda ceux de son "infirmier" qui était calme, doux, et rassurant..

Amilya sourit à Vardë qui lui dit que cette fois-ci il lui aurait été utile...La jeune femme s'assit contre le mur...Elle en avait assez de toujours se faire attaquée quand elle était seule, mais partir, être une aventuriére était dans son caractére, on n'y pouvait rien:

"Je te remerci..
Ca m'apprendrais à partir encore une fois toute seule...Faudrait qu'un jour que je m'avoue que je ne suis pas douée pour voyager seule."

Elle eut un petit rire grave à cette phrase mais elle repensa à la conversation d'Hamas et de Vardë, son sourire disparut, sa tête se baissa, son regard devint grave et inquiet et elle ne parla plus...

Vardë lui souria et relacha son étreinte. Il s'étira et bailla.
"Eh bien... Je m'accorderais bien un peu de sommeil, cette journée m'a bien plus épuisé que je ne le croyais. Sur ce, messieurs, dames, bonne nuit!"
Avec une courbette ridicule et un sourire taquin, il retourna dans sa chambre.

Hamas regardait Amilya, songueur. Il soupira, puis se décida enfin à briser le silence. Après un regard pour Lyam, il se mit à doucement parler en quenya, en espérant que le jeune humain ne comprendrait pas.
"Tu te fais encore du souci, non? Il m'en voudrait s'il savait que tu as entendu... Vardë a du mal à jouer le dur, tout comme moi. Sache juste ceci: aucun garde, ni aucune autorité de la Lorien ne s'attaquera plus que par jeu à lui, car c'est un brave type. N'aie crainte. Si pour nous, c'est folie, pour lui, c'est un jeu..."

Invité

Lyam ne comprenait pas le quenya. Cette langue... Elfique? ne voulait rien dire pour lui. Elle sonnait bien dans l'oreille, mais pas plus. Un peu contrarié d'être tenu ainsi hors de la conversation, il les salua et leur tourna le dos. Le jeune homme remonta l'escalier vers sa chambre, tentant en vain d'étouffer son irritation. Sans énormément de succès. De retour dans sa chambre, il se laissa tomber avec un soupir sur le lit. Lui aussi était fatigué. Pourtant il ne put s'endormir tout de suite... Un tourbillon de pensées tourbillonait dans sa tête^^

Invité

La jeune femme sourit à Vardë:

"Bonne nuit alors Vardë!"

Puis quand celui ci fut rentrer dans sa chambre, elle salua à Lyam

"Au revoir humain!"

Puis Hamas et Amilya allérent s'installer dans une piéce à l'écart...Puis une jeune servante apporta le repass que la jeune elfe avait commandé, en même temps qu'elle mangeait elle répondit à l'elfe dans la même langue:

"Peut être mais à chaque fois que l'on va là bas, il s'enfuit...C'est dangereux pour lui même s'il trouve que c'est un jeu, je ne le trouve pas drôole.
Nous devrons le surveiller de prés.."

Hamas baissa la tête.
"Ecoute Amilya... Quoi que tu fasses, il n'en feras qu'à sa tête. Et tenter même de le surveiller ne ferait que le mettre en colère et l'éloigner de ton coeur. Crois-moi, il est comme un frère pour moi, et nous sommes pareils. Vardë est un grand enfant, et il se veut maître de lui-même. Sache aussi, quoi que tu fasses, que tu ne me verras jamais faire ce qui est contre notre esprit, ne fusse qu'aux yeux des autres le meilleur. Nous serons toujours côte à côte, à repousser les obstacles de l'autre sur le chemin de notre vie, et t'opposer à lui est t'opposer à moi. Ne t'avise pas à lui barrer la route... Temps que nous serons ensemble, nous ferons à notre guise."
Sa voix était presque celle d'un arrogant adolescent, rappellant celle de Vardë lorsqu'il était offensé...

Hamas se releva, et disparut rapidement dans la chambre. Vardë, affalé sur un lit, dormait du sommeil du juste, et son ami ne tarda pas à faire de même.

Bien avant le chant du coq, Vardë et Hamas étaient déjà à rire et bavarder gaiement ensemble. Le soleil répendant ses rayons d'or sur le Gondor, les deux comparses allèrent frapper à la porte de Lyam.

"Eh, hildor endormi... On t'attend!"

Invité

Lyam, contrairement à ce que croyaient les deux elfes, ne dormait déjà plus depuis longtemps. Il avait eu assez avec ses cinq heures de sommeil et était simplement étendu sur le lit, les yeux grands ouverts, à penser.

Penser... Quelque chose qu'avant, il n'aurait jamais fait. C'était sûr que le jeune homme changeait. Peut-être quittait-il seulement maintenant pour de vrai sa trop longue adolescence?

Il se leva doucement, jugea la pièce assez en ordre d'un seul regard et ouvrit la porte. Veste, sac, chaussures... Il était prêt à repartir. Lyam sourit aux deux elfes, tout en leur lançant, d'un ton joyeux:
"Impatient de partir! On y va?"

Son enthousiasme légendaire était sans nul doute de la partie.

"Eh bien alors, allons-y!"

Vardë ajusta sa besace, y plongea la main, et en ressortit un petit papier froissé couvert d'une écriture régulière et saccadée. Il le glissa délicatement sous la porte d'Amilya, puis se lança à la poursuite d'Hamas qui était déjà en train de règler l'addition à l'aubergiste. Puis, le petit groupe sortit dans l'air frais du matin, hors des enceintes de la ville, en route pour la Lorien...

Message pour Amilya:

Citation :: A l'attention de la Dame Amilya:

Autant vole le vent,
Autant coule l'eau,
Autant court le loup,
Autant mes pas me porteront à nouveau au large.
Les routes des vies se croisent et s'entremellent,
font farandoles et images,
et, qui sait, ceci ne sera qu'un au revoir...
Namarië,

Vardë Moredhel

Invité

La jeune femme avait acquiésé en silence:

"Je t'aiderais à le protéger...
Je vais me coucher Hamas...
A demain."

Puis elle s'était retirée dans sa chambre pour aller dormir. Une fois la porte fermée à clés, la jeune elfe, alluma une boujie et observa la petite chambre...Il y avait juste un lit, une chaise, et une toute petite fenêtre.

*Ca m'ira bien pour une nuit...*

Ce dit Amilya qui se déshabillait pour enlifer un de ses chemises de nuit elfique. Elle se coucha ensuite mais n'arrivait pas à dormir tout de suite

*Vardë...
Je connais ton secret...tu as du beaucoup souffir pour elle...et moi qui fait tant souffrir Fingolfin..je n'ai jamais eut l'habitude d'aimer quelqu'un...
Mon Fingolfin où es tu?*

Elle s'endormit sur ces pensées, la bougie ne tarda pas à s'éteindre...Amilya espérait que ses amis la reveilleraient bien avant qu'ils partent pour qu'elle puisse se préparer et partir avec eux, même si ça tarderait encore sa quête mais Vardë était son ami, et elle n'abanonnait jamais ses amis..

...

Quelle froideur (le dialogue qui suit est en langage elfique):

-Ca va Mamie?

-[color=brown]Mon enfant...Tu vois trés bien dans quel état je suis...

-Mais...tu ne peux pas me laisser seule Mamie!

-Mon heure est venue Amilya...même si les elfes sont normalement immortelle tu sais trés bien que j'ai perdu mon immortalité il y a déjà trés longtemps...je ne le réexpliquerais pas..

-Je le sais Mamie..
Mais pourquoi maintenant?

-Car je le sens..

La scéne se passait dans une piéce qui devait être une chambre, où il y avait aucun meuble sauf un lit sur lequel était allongée une trés vielle femme et une chaise sur laquelle était assise Amilya mais beaucoup plus jeune...Il y avait trois autres personnes dans la piéce...

-Mamie...je ne t'oublierais jamais...

-Je le sais mon enfant...je le sais...

Le souffle de l'elfe était de plus en plus faible et sa voix était de plus en plus rauque:

[color:ebbb=brown:ebbb]-Tu sais ce que tu dois faire dans quelques années...tu me le promet?

-Je le ferais Mamie...promit!

Puis la vieille femme ferma les yeux et se mit à chanter faiblement:

"Belle enfant, dans tes rêves la mort apparait
Dans ta vie, elle apparait
Dans tes pensées elle apparrait...

Toi la guerrière aux yeux d'émeraudes
Toi qui vis toujours en maraude
Tout autour de toi elle rôde...

Alors pour lui complaire, tu puisas dans ton drame
Un pouvoir qui jamais n'est accordé à femme
Tu appris à combattre et à manier la lame
Tu forgeas ton épée dans la fournaise de ton âme
Tu martelas ton bouclier du poids de ton malheur
Tu fourbis ton armure, aux larmes de ton coeur

Demain tu voyageras, répandant tes exploits
Fuyant le désespoir qui te prit dans ses bras
Alors de ce destin de mort, le cours tu inverseras
La beauté renaitra des flammes tu sèmeras
De tes mains blanches et pures, mort et vie jailliront
Pendant que tes colères, tes ennemis frapperont
De tes si douces mains, tes amis guériront...

Et le pire des Ainur de son exil maudit dont ne reviendra,
Dans sa prison lointaine où il fut condamné à l'éternel trépas
Encerclé du mur de néant qui pour jamais le gardera
Même lui tremblera au seul nom d'Amilya...

Aux derniéres paroles de l'elfe, celle ci s'éteingna pour toujours laissant seule Amilya, qui pleurait de desespoir et qui mumurait:

-Mamie....
...

Dans son lit, Amilya se reveilla en sursaut et en sueur:

*Je n'arrête pas de revoir cette scéne...
Mamie...*

Puis la jeune femme se leva...Il faisait déjà jour

*Mais pourquoi ne sont ils pas venus me reveiller?*

Se demanda la jeune elfe qui s'habilla rapidement, rangea ses affaires, et sortit de sa chambre et glissa sur un petit papier qu'elle prit mais pressée, le mit dans sa poche sans le lire...Elle passa devant celle du jeune humain qui était ouverte, et vide..Celle d'Hamas idem...tout comme celle de Vardë

*Où sont ils?
Surement en bas!*

Ce dit Amilya qui descendit alors dans le "restaurant" de l'auberge..Elle rencontra l'aubergiste et lui demanda:

"Savez vous où sont les trois hommes qui sont arrivaient hier comme moi?"

L'aubergiste acquisa:

"Ils ont quitter l'auberge tôt ce matin!"

"Vous en êtes sur?"

"Oh ça oui!
Sur et certain.."

"Merci alors!
Au revoir!"

"Au revoir mademoiselle!"

Puis elle le paya et sortit de l'auberge...La jeune femme retrouva sa jument devant l'auberge et décida de lire le papier...Quand elle eut finit, elle le relut

*Non Vardë!!
Pourquoi vous ne m'avez pas attendus?*

Elle déchira le papier de rage, une larme coula sur sa joue, et elle l'essuya comme si de rien était

*Je dois retrouver Fingolfin!*

Puis elle prit sa jument, et se mit en marche...
-